La poésie est la meilleure porte de sortie pour l’humanité

Le jeune poète haïtien Olgens Cenejuste ne cesse pas de rafler de prix littéraires à l’chelle internationale. Après le prix Matiah Eckard 2021(Monpellier, Franche) où il a reçu une mention spéciale, et le Prix Castello Di Duino, 2023, Trieste (Italie), aujourd’hui il vient de recevoir le 2e Prix Poésie en Liberté, 2023, Paris (France). Le journal est allé rencontrer cet habitué du prix littéraire pour un petit entretien.

Interview

• Quel est le sentiment que vous ressentez en recevant le prix Poésie en Liberté?
  En tant que poète, la fierté m’anime constamment en voyant mon nom reflété dans les murs du monde et dans le cœur des gens. C’est une validation qui éclaire chaque poème que j’écris.
• Qu’est-ce qui vous a amené vers la poésie? Est-ce un besoin d’être une voix d’espoir pour les autres?
  La poésie m’a appelé à devenir le promoteur de la vraie joie. C’est plus qu’un besoin, c’est une mission : être la voix qui guide vers le bonheur pour les autres.
• Comment définiriez-vous la poésie, Monsieur Olgens Cenejuste?
  La poésie est pour moi une façon de vivre et de comprendre l’univers vivant, proposant le bonheur à travers un langage artistique et original. C’est la combinaison du Beau et de la Vérité.
• Quels sont vos poètes préférés?
  Parmi mes nombreux poètes préférés, François Cheng et René Depestre occupent une place spéciale. Lire un poème pour moi est une ouverture à la sensibilité.
• Que peut accomplir la poésie en ces temps de crise et d’incertitudes où l’humanité semble avoir perdu sa voie?
  La poésie est la surface sur laquelle se dessine le chemin vers le bien-être malgré les incertitudes et la colère du temps. C’est la meilleure porte de sortie pour l’humanité.
• Quel poème vous a le plus marqué?
  « Leson gramè » de Georges Castera est le poème qui a le plus profondément touché mon âme et mon cœur.
• Quels conseils donneriez-vous aux jeunes écrivains de poésie, en particulier en Haïti?
  Je conseille aux jeunes du monde et de mon pays de vivre la poésie comme une conception d’habiter le monde avant d’écrire pour les lecteurs.

Propos recueillis par Kerby Vilma