Haïti/Crise: L’OCCEDH plaide en faveur d’un consensus pour la reprise des activités scolaires
La directrice exécutive de l’Organisation des Coeurs pour le Changement des Enfants Démunis d’Haiti (OCCEDH), Chrislie Luca, a exprimé le lundi 24 Octobre ses vives préoccupations par rapport au retard enregistré dans la réouverture des classes. Elle en appelle à la bonne foi des décideurs et acteurs politiques afin, dit-elle, qu’un compromis soit trouvé autour de la relance effective des activités scolaires.
‘L’école ne devrait pas être pris en otage car aucune société ne développe sans l’éducation de son peuple », a déclaré madame Chrislie Luca qui souhaite la reprise des activités scolaires. « Même dans les pays ou la guerre fait rage comme en Afghanistan, en Ukraine ou en Libye, les enfants continuent d’aller à l’école », ajoute la directrice de l’OCCEDH. La situation, indique Madame Luca est tellement grave que même les cours en ligne sont difficiles du fait de l’inaccessibilité et de la faiblesse des services d’Internet dans le pays.
Chrislie Luca invite les acteurs politiques, de la société civile et d’autres forces vives du pays à prendre conscience de la gravité de la situation et de la nécessité de trouver un compromis pour la reprise effective des classes à tous les niveaux sur toute l’étendue du territoire national.
Notons que le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) avait reporté au trois (3) Octobre la rentrée des classes qui était initialement prévue au 5 septembre 2022 pour l’année académique 2022-2023. La décision du gouvernement de supprimer la subvention des prix des produits pétroliers a provoqué un soulèvement populaire à côté des activités des gangs armés qui compromettent la reprise effective des activités scolaires.
