Le numérique a révolutionné le monde entier et a notamment provoqué des changements majeurs dans la culture écrite. Avec l’avènement d’Internet, des ordinateurs, des smartphones et des tablettes, les habitudes de lecture et d’écriture ont profondément évolué.
L’impact du numérique sur la culture écrite est indéniable et se traduit par une accessibilité à l’information facilitée et une explosion de la production écrite et de l’édition. Les lecteurs peuvent désormais accéder à une quantité incroyable de contenus en ligne, tels que des livres électroniques, des articles de presse, des blogs et des réseaux sociaux.
Cette accessibilité accrue a également entraîné une augmentation de la concurrence entre les auteurs et les éditeurs, ainsi qu’une diminution du temps consacré à la lecture. Les lecteurs passent maintenant plus de temps sur leurs écrans que sur les pages imprimées, avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur la vue, la posture, la sécrétion de mélatonine et la qualité du sommeil.
Le numérique a également permis la multiplication des échanges à travers le monde entier. Les réseaux sociaux ont rendu possible la communication instantanée entre des gens de cultures, de langues et de pays différents. La production de documentations culturelles est désormais facilitée et les contenus peuvent être partagés à travers des plateformes de partage de fichiers audio et vidéo.
Malgré ces avantages, le numérique représente également des menaces, notamment la fragilisation du droit d’auteur et la diffusion de contenus non vérifiés et parfois peu fiables. Il est ainsi de plus en plus difficile de véhiculer une culture écrite solide, et l’on risque de voir se développer des gens disposant d’un savoir encyclopédique limité et d’une capacité de lecture globale amoindrie.
En définitive, l’impact du numérique sur la culture écrite est complexe et varié. Il apporte des avantages indiscutables en termes de fluidité de l’information et de communication instantanée, mais présente aussi des dangers en termes de fragilisation de la culture écrite. En somme, il convient de garder un regard critique, de développer notre discernement, de sensibiliser et d’accompagner la relève pour éviter la perte de cette culture sacrificielle.
Comédien de formation
Passeur de mots.
Étudiant en art du spectacle à Paris Nanterre.
James Fleurissaint
jamesfleurissaint1804@gmail.com
