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Très inquiet pour sa santé, le pape François avance l’idée de se retirer en douceur

Visiblement affaibli par des douleurs intenses depuis quelque temps, le pape François, fraichement revenu d’un voyage au Canada, a annoncé, qu’il envisageait de limiter ses deplacements et même se retirer en douceur. À 85 ans, le souverain pontife est donc pressuré par le grand besoin de se reposer et/ou de se faire remplacer.
 
De fortes douleurs au genou droit particulièrement contraignent le pape François à se déplacer uniquement en fauteuil roulant depuis quelque temps. Pour cela, il se voit lui-même dans l’impossibilité de poursuivre le cours normal de ses activités comme il en avait l’habitude.
 
«Je ne crois pas que je puisse conserver le même rythme de voyage qu’auparavant. Je crois qu’à mon âge, et avec ces limites, je dois me ménager pour pouvoir servir l’Église, ou au contraire, penser à la possibilité de me mettre de côté », a déclaré le souverain pontife lors d’une conférence de presse, au retour de son voyage au Canada, dans l’avion le ramenant au Vatican, dans la nuit du vendredi 29 au samedi 30 juillet.

Lors de cette visite de six jours, son 37e voyage international depuis son élection en 2013, le pape s’est déplacé surtout en fauteuil roulant et est apparu affaibli, mais a toutefois salué la foule à bord de la « papamobile ».
Pour le souverain pontife, « ce voyage était un peu un test : il est vrai qu’on ne peut pas faire les voyages dans cet état, il faut peut-être changer un peu le style », a-t-il reconnu, tout en confiant qu’il « essaierait de continuer à voyager, à être proche des gens, parce que c’est un moyen de servir, la proximité ».

« En toute honnêteté, ce n’est pas une catastrophe. On peut changer de pape. Ce n’est pas un problème. Mais je crois que je dois me limiter un peu, avec ces efforts », a ajouté le souverain pontife.
On rapporte que depuis début mai, le jésuite argentin, affaibli par des douleurs au genou droit, se déplace en fauteuil roulant ou avec une canne, Pour soulager sa gonalgie, il reçoit régulièrement des infiltrations et suit des séances de kinésithérapie, selon le Vatican qui cultive la discrétion quant à sa santé.
 
À l’instar de son prédécesseur Benoît XVI qui avait renoncé a sa charge, le pape a fait savoir que sa situation était semblable à une porte ouverte mais qu’il n’avait pas encore poussée. « Comme on dit je ne l’ai pas senti, de penser à cette possibilité. Mais cela ne veut pas dire qu’après demain je ne vais pas commencer à y penser ».

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Le pontife argentin avait formellement démenti, début juillet 2014, les rumeurs selon lesquelles il pourrait renoncer prochainement à sa charge en raison de ses problèmes de santé. Tandis qu’auparavant il paraissait s’appuyer fortement sur l’exemple de Benoît XVI.
Le pape projette de réunir à Rome les cardinaux du monde entier et se rendra à L’Aquila (Abruzzes), sur la tombe de Célestin V, premier pape démissionnaire, au XIIIe siècle. Une décision plutôt inédite qui continue de créer du suspense en milieu médiatique qui y voit une occasion pour le pape d’annoncer sa décision au monde.

Le pape a par ailleurs renforcé son intention de se rendre à la capitale Ukrainienne (Kiev), et s’en ira ensuite probablement vers Kazakhstan en septembre, pour participer à un sommet de hauts responsables religieux.

Le Soudan du Sud et la République démocratique du Congo (RDC) sont également visés dans ses planifications de voyage. Mais sa visite début juillet dans ses deux pays du continent africain a donc été reporté sine die en raison de sérieuses complications sanitaires.

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