Petit–Goâve: Le Collège Labonté Sulfane Antoine a commemoré la mort de Dessalines
À l’occasion de la 217ème commémoration de la mort de l’empreur, JEAN Jacques Dessalines. Le Collège Labonte Sulfane Antoine ci-devant Philippe Guerrier a organisé une journée porte ouverte, baptisée «Jounen listwa». Cette deniere à fait l’objet d’un devoir de mémoire, de prise de conscience et de valorisation des actes posées par le Père de la Nation Haïtienne.
Et 217 ans se sont écoulés, mais le passé reste encore présent dans la mémoire de beaucoup. Parmi ces incontournables de l’histoire, on retrouve le Collège Labonte Sulfane Antoine ci-devant Philippe Guerrier. En ce mardi 17 octobre, la direction a consacré une journée entière « Jounen listwa », au premier empereur haïtien, assassiné à l’entrée nord de Port-au-Prince.
Pour discuter de l’héritage et de l’idéalisme du precurseur l’independance, les écoliers et personnels de l’établissement se sont plongés dans une réflexion autour du thème « L’héritage de Dessaline dans la société moderne. » D’où nous avons assisté à une intervention de l’historien Roodley TATAILLE qui a exposé l’historicité de l’empereur et les différentes idées défendues par ce dernier. Et, pour compléter le sujet du jour, l’autre intervenant, Lauwens B. ZAMY, sociologue de formation, s’exprime sur l’implantattion des différentes idéologies proposées par Jean Jacques Dessalines, ainsi que les impacts : positifs et négatifs, qu’elles ont sur la société moderne.
Après la conférence, cette activité mémorielle se poursuit avec : un concours de textes, dont Yslandina DORVILIAS, élève du secondaire III, a remporté la première place, face à un jury composé de professeurs de la ville. Des pièces de théâtre, des dictions de poèmes, slam, projection, des jeux traditionnels, entre autres, sont les activités qui ont rythmé cette journèe.
Les participants ont bien aimé cette journée dont l’héritage de l’empreur a été le sujet de discussion. Selon la gagante, les mots ne sont pas assez forts pour décrire cette belle et inoubliable journée. Et, elle ajoute : « Pour ma part, je veillerais à promouvoir les valeurs de ce grand homme, Jean Jacques Dessalines.»
Par ailleurs, le directeur pédagogique, Jameskens Ashley LABONTÉ, explique la raison qui l’a poussé à prendre en compte une telle initiative : « C’est plus qu’un devoir, quand on regarde les apports de ce dernier à nous « le pays » y consacrer une journée n’est pas grand-chose en terme de recompense. Mais, c’est beaucoup dans la formation des jeunes apprenants. » Et, il encourage d’autres établissements (publics ou privés) à s’engager dans cette voie. Parce que cela nous permettra non seulement de nous valoriser, mais aussi de mieux nous connaître en tant que peuple.
Gregory Baudin
