Haïti – Société : « Droit à la securité, Droit à la vie », le cri des organisations de femmes contre l’insécurité généralisée
Après plus de deux mois de recherches et de travail assidu, en tête-à-tête avec plusieurs plateformes et réseaux d’organisations et institutions oeuvrant dans la lutte pour le respect des droits des femmes, le comité exécutiif de suivi du dialogue inter-femme, formé par la Ligue Haïtienne des Femmes Pour le Renouveau ( LIHFER) et ses partenaires, a présenté le docume nt de résolution issu du dialogue inter femmes à travers les dix départements géographiques du pays, dûment validé par ces entités . Cette initiative a donc incité ces organisations et institutions de femmes de vouloir s’impliquer à fond dans tout processus visant à combattre le phénomène du grand banditisme à travers le pays.
Considéré, entre autres, comme une cahier de doléances du secteur des femmes autour de l’insécurité généralisé qui assaille le pays, le document de resolution intitulé « Dialogue Inter-Femme, Droit à la sécurité , Droit à la vie », presenté lors d’une conference de presse tenue le mardi 14 juin, au local du CEDEC, bénéficie du plein soutien du ministère à la condition féminine et aux droits des femmes (MCFDF), pour répéter Mitchélah Pierre-Louis, qui fait office de secrétaire générale du comité de suivi du dialogue inter-femme, citant également l’OPC et le BINUH.
Elle a dévoilé les plans d’action réalisés par le comité de suivi durant les deux jours de retraite et dressé du même coup le rapport des différentes rencontres ayant aboutit à la mise en oeuvre du document final, présenté à la Presse , ce mardi.
Ledit document contenant une dizaine de pages, sera donc acheminé vers d’autres institutions vitales du pays en vue de leur approbation en ce qui a surtout trait au contenu invitant à en finir une fois pour toutes avec l’insécurité qui fait peur en Haiti.
Coordonnatrice de la LIHFER, Pédrica Saint Jean, egalement dans le rôle de coordonnatrice générale du comté exécutif de suivi du dialogue inter-femme, laisse croire que ce document ô combien important dans la lutte pour le respect et l’émancipation des droits de la femme va être soumis aux représentants des secteurs vitaux du pays, en vue de parvenir à combattre definivement le phénomène de l’insécurité qui sévit dans le pays , endeuillant particulièrement les femmes.
« Tout problème, quelle que soit sa nature, peut se résoudre à travers le dialogue. C’est pourquoi nous considérons ce document comme un outil visant à sensibiliser non seulement les autorités de l’État, mais aussi tout un chacun à prendre cet engagement citoyen de s’asseoir à la même table, de réfléchir et de faire des propositions de sortie de crise en vue de libérer le pays du gangrène de l’insécurité », à fait savoir Pédrica Saint Jean lors de son intervention, soulignant que tout le monde devra jouer son rôle dans la problématique de l’insécurité dont la fin semble ne pas être pour demain.
» La LIHFER s’engage donc à faire, non seulement son travail pour aboutir à une société libérée du phénomène de l’insécurité , mais s’active également à sensibiliser tous les secteurs vitaux de la vie nationale à cet effet », à conclu la coordonnatrice de la LIHFER.