Banditisme : Le gang « 400 Mawozo’’ change de mode opératoire, la PNH prévient
Alors que dans tout le pays les différentes unités de la police nationale d’Haïti sont mobilisées pour créer un climat sécuritaire, des groupes armés imaginent de nouvelles méthodes pour contrecarrer les efforts. En ce sens, l’institution policière, dans une note publiée le mercredi 1er Juin, sur sa page Facebook, prévient la population.
La Police Nationale d’Haïti continue de ménager ses efforts pour aboutir à un climat sécuritaire stable dans le pays. Ainsi, dans tous les départements, les différentes unités de l’institution sont mobilisées, indique le haut commandement. Pas plus tard que le mardi 31 Mai, la police dans le département du Nord-ouest a procédé à l’arrestation des nommés FRANÇOIS Johnny (44 ans) et CHARLES Yvon (50 ans) dans la localité Haut Fourneau (Port-de-Paix). Ils sont accusés d’être membres d’un gang baptisé « 10 Pitit San Sanman » spécialisé dans le braquage et le vol à main armée. Jean Baptiste Jean alias « Traka » Deny, le présumé chef est incarcéré depuis le 17 Mai dernier à la prison civile de Port-de-Paix, informe la PNH.
Si d’un côté, les policiers s’activent à mettre de l’ordre dans la cité, comme veulent le faire croire les responsables, de l’autre, les bandits armés revoient chaque leur stratégies de combat visant à mettre en déroute les forces de l’ordre. Informé des nouvelles méthodes utilisées par ces derniers, la PNH a estimé nécessaire de prévenir la population civile. En quoi consiste cette nouvelle technique utilisée par les bandits ?
Selon le service de communication de la Police Nationale d’Haïti, dans la commune de la Croix-des-Bouquets, les bandits armés, membres du gang « 400 mawozo » qui aurait, selon des habitants de la commune, scindé en plusieurs branches, utiliserait des bonbonnes de gaz propane placés sous des montagnes d’ordures, dans des points stratégiques notamment dans les parages du marché communal. Ils ont essayé de mettre à exécution un plan similaire à l’approche d’un blindé de la PNH mais les policiers qui s’y trouvait étaient sur leur garde et ont pu éviter le pire, indique la note de l’institution policière.