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Un journaliste britannique et un indigéniste brésilien disparus en Amazonie retrouvés morts dans la forêt tropicale

Les recherches minutieuses pour retrouver, morts ou vifs, le journaliste britannique Dom Phillips et l’indigéniste brésilien Bruno Pereira, disparus depuis une semaine dans une zone reculée de l’Amazonie, au Brésil, viennent de connaitre une nouvelle phase avec la découverte de leurs effets personnels, et les deux corps attachés a un arbre, selon la famille du journaliste britannique.

Une carte de santé, un pantalon noir, une sandale noire et une paire de bottes appartenant à Bruno Pereira, et une paire de bottes et un sac à dos appartenant à Dom Phillips et contenant des vêtements personnels », tels sont les objets retrouvés appartenant aux disparus, a indiqué la police fédérale de l’État d’Amazonas (nord-ouest du Brésil) dans un communiqué daté du dimanche 12 juin.

Citant l’épouse du journaliste, le média brésilien G1 a rapporté, lundi 13 juin, que les corps du journaliste britannique Dom Phillips et de l’indigéniste brésilien Bruno Pereira ont été retrouvés.
Selon le journal britannique The Guardian qui citait Paul Sherwood, beau-frère de Dom Philipps, c’est l’ambassadeur brésilien au Royaume-Uni qui aurait appelé la famille du journaliste tôt lundi, disant vouloir l’informer que deux corps avaient été trouvés dans la forêt tropicale, et qu’ils étaient attachés à un arbre, précisant qu’Il n’y avait pas encore d’identification. Sans fournir de précisions autour de leur véritable localisation.

Mais peu de temps après, la police fédérale brésilienne a affirmé que ces informations de presse étaient incorrectes. Dans un communiqué, la police souligne que seuls des effets personnels et des « traces biologiques » ont été découverts à ce stade.

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Le gouvernement a été critiqué par les proches des disparus et les groupes indigènes, et même par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme, pour son retard dans le déploiement des recherches.

« Les forces armées brésiliennes et la police menaient une « recherche inlassable » depuis le premier jour pour retrouver les disparus », a répondu vendredi lors du Sommet des Amériques, à Los Angeles, le président brésilien Jair Bolsonaro, qui avait qualifié l’expédition des deux hommes d’« aventure déconseillée ».  
 
La police a répété, dimanche, que les équipes de recherche, au septième jour de travail, ont parcouru environ 25 kilomètres et se sont livrés à des « recherches minutieuses à travers la jungle, les routes de la région et la végétation inondée » notamment dans la zone où a été retrouvé un bateau qui appartiendrait au suspect.

Dom Phillips, 57 ans, collaborateur du journal britannique The Guardian, et Bruno Pereira, 41 ans, expert auprès de l’agence gouvernementale brésilienne pour les affaires indigènes (Funai), voyageaient ensemble en bateau à travers la région de la vallée de Javarí, une région reculée à l’extrême ouest de l’Amazonas, réalisant des interviews pour un livre sur la conservation de l’environnement.

Selon des militants indigènes locaux, Bruno Pereira était fréquemment menacé pour son combat contre l’empiètement sur les terres indigènes.
Les deux hommes ont été vus pour la dernière fois le 5 juin, dans la localité de Sao Gabriel, non loin de leur destination, la ville d’Atalaia do Norte.

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