Haiti/Société: De nouveaux officiers dans les rangs de l’IPCHR
.L’International Police Chaplain Human Right (IPCHR) a remis jeudi 16, des parchemins a 54 nouveaux officiers dont 7 femmes et 47 hommes. Après 6 mois de formation, ces derniers vont contribuer à venir en aide aux personnes vulnérables et dans les institutions privées et publiques. Ils sont également habilités à intervenir en cas de catastrophes naturelles.
En 12 ans d’existence de l’International Police Chaplain Human Right, c’est la 4 cohorte composé de 54 agents de police aumônier dont 7 femmes qui ont reçu leurs parchemins. Leurs missions selon le lieutenant général l’IPCHR en Haïti, Jean Charles Jocelin: Aider les personnes vulnérable (femmes enceintes, handicapées, enfants en difficulté) ainsi que les institutions publiques et privées dans le traitement de certains dossiers ou dans le cadre de leur intervention.
Pour intégrer ce corps de police international, les récipiendaires sont passés au peigne fin. De ce fait, indique le lieutenant, la population et l’Etat ne devrait avoir rien a craindre de ces agents puisque, d’après lui, ils sont fiables.
Avant d’intégrer une quelconque personne, elle est d’abord à une enquête au niveau de la direction central de la police judiciaire afin de découvrir si l’intéressé n’a pas des antécédents judiciaires. Cette démarche est suivie d’une enquête de proximité, dans la zone de résidence du postulant, s’il faut croire le lieutenant.
Bien qu’il n’y ait pas encore un partenariat officiel les permettant d’intervenir en toute circonstance sur le territoire, la police chaplain travail déjà en collaboration avec certaines entités de l’Etat dont le ministère de l’Intérieur, de l’Environnement, celui des affaires sociales, entre autres.
Contrairement à la police nationale d’Haïti ces derniers ne sont pas armes. Toutefois, si un membre décide de porter une arme, il doit le faire de manière légale et transparente, a indique le lieutenant Jocelin Jean Charles. “Notre seule arme c’est notre bible. Toutefois, un membre de l’IPCHR peut décider de porter une arme du moment qu’il le fasse dans la légalité”, précise le commandant.
Toutefois dans certains endroits du pays dont la commune de Port-de-Paix, les agents sont en proie à de sérieuses persécutions notamment de la part du commissaire du gouvernement de cette juridiction maitre Michel Virgille, comme l’explique le lauréat de la promotion, Luxama Johnny. “Les officiers de police Chaplain sont très mal vu dans la commune. Il y a une très mauvaise perception de la part de certains dont le commissaire du gouvernement Michel Virgille qui nous traite de voleur…”, a-t-il déclaré.
Notons que pendant 6 mois les récipiendaires ont suivi en ligne des cours sur les droits humains, le civisme, le respect de la hiérarchie et pour boucler le tout, ils ont passe une semaine environ a recevoir des notions d’auto défense, entre autres.
