De nombreux ouvriers entament ce jeudi sur la route de l’Aéroport dans la Capitale, leur deuxième journée de protestation, en vue de continuer à exiger de meilleures conditions de travail et la hausse du salaire minimum à 1500 gourdes. Un mouvement qui a été dispersé par les forces de l’ordre qui ont fait un usage de gaz lacrymogènes.
Des ouvriers de plusieurs usines de sous-traitance situées à la SONAPI, ont gagné les rues de la Capitale pour dénoncer leurs mauvaises conditions de travail. Ils exigent également la hausse du salaire minimum à 1500 gourdes. Ce qui devra, selon eux, les aider à faire face à la cherté de la vie.
Le mercredi 9 Février, des unités de la police nationale d’Haïti sont intervenus pour disperser le mouvement à l’aide de gaz lacrymogènes dont ils en ont fait un usage abusif, a déploré l’un des fers de lance, le syndicaliste Dominique St-Eloi.
Les protestataires n’entendent pas abandonner cette lutte tant que, disent-ils, les autorités ne leur donnent pas satisfaction.