Haïti – Crise : Des femmes et des filles victimes de la violence aveugle, le ministère à la condition féminine et aux droits des femmes dénonce, condamne et met en garde

Dans une note de presse rendue publique en date du 5 octobre 2022, le Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes (MCFDF), dévoilant sa profonde indignation, dit condamner avec la dernière rigueur des actes de violence et de viol collectif perpétrés contre des femmes et des filles au cours de ces dernières semaines de « Pays Lock » dans plusieurs coins du pays . Sans vouloir ôter le droit qu’ont les citoyens de protester contre ce qu’ils qualifient d’intolérable, le ministère à la condition féminine et aux droits des femmes se dresse au contraire contre ceux qui s’amusent à abuser les femmes et les jeunes filles sous de fallacieux prétextes de revendications, à en croire les lignes de ladite note dont le journal en ligne La Question News en garde copie.

Des femmes, des mères de famille, souvent accompagnées de leurs filles affrontent quotidiennement barricades et pneus enflammés pour chercher de quoi nourrir leurs familles. Une fois dans les rues pour obligation familiale, elles font souvent face à une violence à laquelle elles ne s’attendaient pas.

En guise de mise en garde, le ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes (MCFDF) emmené par le docteur Sofia LORÉUS, indexe particulièrement des belligérants se cachant du matin au soir derrière des barricades et font la loi, exigeant qu’on les obéisse à tout bout de champ. Cette obéissance inclut à la fois le pillage, la bastonnade, le viol avec fracas. Les femmes et les filles en sont malheureusement les grandes victimes. Ce que dénonce et condamne le MCFDF qui promet d’agir en conséquence.
À cet effet, le MCFDF invite la population de collaborer avec les autorités policières, en vue de freiner ces actes répréhensibles qui endeuillent les familles à travers le pays.

« C’est inacceptable ! Cette situation arrive dans quasi tous les coins et recoins du pays. Et cela se poursuit en dépit de nos efforts pour dénoncer ces actes de criminalité », lit-on dans la note de presse du ministère à la condition féminine et aux droits des femmes qui fait part de sa peine et de sa grande tristesse face à ces actes de criminalité et d’atrocité qui ciblent particulièrement les femmes et les filles dans des endroits où sont dressées des barricades qui devraient pourtant servir d’objets de protestations et de revendications populaires.

« C’est très malsain que des individus malintentionnés utilisent les mouvements politiques pour exercer des pratiques criminelles comme le viol et le vol. Ces pratiques honteuses ne nous aideront aucunement dans la construction de la société que nous voulons tous », souligne la note du MCFDF, ajoutant que le pays ne verra jamais venir ce changement « si nos mères, nos femmes, nos filles, nos sœurs, nos cousines qui se battent au quotidien pour trouver de quoi manger et nourrir toute une famille doivent se faire violer voire se faire tuer par des inconnus ».

Rappelant l’importance et la capacité de travail de la Femme haïtienne dotée d’amour et de sensibilité pour leur famille et leur pays, le ministère à la condition féminine et aux droits des femmes promet de jouer pieds et mains pour rendre justice aux femmes et filles victimes de cette forme de barbarie dans leurs démarches pour assurer la survie de leur famille en ces temps de grave crise humanitaire que connait le pays.

« Ces actes d’atrocité ne resteront pas sans conséquences. », selon la note du ministère s’’adressant directement aux violeurs et agresseurs patentés aux collets desquels il invite la police à mettre la main et les écrouer.

En vue de couper court à cette pratique malsaine, à ces actions malhonnêtes qui entravent la vie normale des femmes et des filles, le ministère des femmes, criant « Halte-là ! », invite les citoyens, la société civile et tous les secteurs vitaux de la vie nationale à se joindre aux autorités de l’Etat à travers ledit ministère de concert avec les autorités policières et judiciaires.

« Les femmes sont le symbole de l’amour, de l’espoir, de la vaillance et de la résilience. Nous devons les protéger et les défendre contre des criminels, des violeurs désireux de leur rendre la vie encore plus difficile », conclut la note du MCFDF, invitant la population à se mêler de la partie d’en finir avec les violences faites aux femmes et aux filles.

À défaut d’un véritable front commun pour dénoncer, décourager, condamner et enfin stopper ce phénomène criminel, les violeurs gagneront du terrain en dépit des efforts que le MCFDF aura consentis, et l’avenir dira le reste.
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