SOCIETE

Blanchiment de la peau : Séquelle de la postcolonialité

Le blanchiment de la peau est une pratique qui consiste à rechercher un teint plus clair en utilisant différents produits et traitements, tels que des crèmes éclaircissantes ou des injections de vitamines. Bien que cela puisse sembler n’être qu’une simple préférence cosmétique, cette pratique est en réalité le résultat d’un passé colonial douloureux et d’une construction sociale complexe.

Le racisme et la discrimination liés à la couleur de la peau sont une conséquence de l’Histoire. Les colonisateurs européens ont imposé l’idée que les personnes blanches étaient supérieures aux personnes non-blanches, ce qui a conduit à la valorisation de la blancheur de la peau et à la stigmatisation de la noirceur. Cette idéologie, fondée sur l’idée de race, est toujours présente dans les sociétés postcoloniales.

Ainsi, le blanchiment de la peau est une séquelle de la postcolonialité. Les personnes qui cherchent à obtenir un teint plus clair tentent d’atteindre un certain niveau de privilège social en adoptant un standard esthétique qui leur permet de s’inscrire dans une hiérarchie basée sur la couleur de la peau. Cependant, cette pratique est dangereuse pour la santé, car elle peut causer des problèmes de peau tels que des éruptions cutanées et des lésions, ainsi que des dommages psychologiques liés au perfectionnisme.

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Pour mettre fin à cette pratique, il faut s’attaquer à la racine du problème, c’est-à-dire l’idéologie raciste qui se cache derrière le blanchiment de la peau. Les gouvernements devraient élaborer des politiques visant à éduquer les populations sur l’histoire et les dangers du racisme et de la discrimination. En outre, les standards esthétiques devraient être diversifiés afin de permettre à tous les types de peau d’être valorisés et représentés dans les médias et l’industrie de la mode.

En fin de compte, le blanchiment de la peau est un symptôme de problèmes plus larges associés au racisme et à la discrimination qui doivent être abordés de manière globale. En éduquant et en sensibilisant les gens, nous pouvons espérer un changement culturel qui permettra aux individus de valoriser tous les types de beauté et de célébrer la diversité plutôt que de la stigmatiser.

James Fleurissaint
jamesfleurissaint1804@gmail.com
( Comédien, passeur de mots, étudiant en art du spectacle à l’université de Paris Nanterre)

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