SOCIÉTÉ: Des jeunes de Carrefour-Feuilles formés pour mieux prévenir et réduire les violences liées aux élections dans leur communauté
Des leaders communitaires, des chefs d’organisations, des notables de Carrefour-Feuilles, entre autres, ont assisté, les mardi 28 et mercredi 29 septembre 2022, à deux nouvelles journées d’atelier de formation sur les bien meilleurs moyens de parvenir à la prévention et la réduction des multiples formes de violences liées aux élections dans les communautés de Carrefour-Feuilles. Sous le haut patronage du Consortium FADHRIS et des organisations partenaires, plus d’une trentaine de jeunes ont été formés à cet effet, a constaté le média en ligne La Question News.
Suite logique de la première séance de travail tenue le mercredi 27 juillet dernier, cet atelier de formation de deux jours rentre dans le cadre d’ une série à venir, selon les responsables du Consortium qui promettent de toucher d’autres coins du pays en vue de mieux sensibiliser la population d’une manière générale.
« Droits et Devoirs des citoyens », « Gestion de conflits », « Éducation et équité de genre »‘ sont, en substance, les thématiques présentées lors de ces deux journées de formation dans les locaux du Consortium.
La toute première thématique présentée par Fritz Orélien à indexé les droits et devoirs qu’ont les citoyens, mettant en exergue l’article 28 de la constitution de 1987 lié au droit de la libre expression pour tous.
« Tout haïtien à le droit d’exprimer librement ses opinions par la voie qu’il choisit ».
L’intervenant a également fait mention de bien d’autres articles de la Loi mère pour mieux s’expliquer.
Il s’agit surtout de cerner les bien meilleures stratégies à adopter pour prévenir, voire réduire considérablement les multiples formes de violence qui, généralement constituent un obstacle majeur ayant de graves conséquences sur le déroulement des élections dans le pays, nous dit l’un des représentants de la Fédération des organisation pour la reconstruction et du développement d’Haïti (FORDH) fustigiant l’attitude des semeurs de pagailles créant la panique dans les espaces électoraux.
Effets de corruption :
« Les votes contre rançon entraînent la corruption et conduisent automatiquement aux contestations des résultats d’élections à travers le pays », laisse entendre Jean Marra Jacinthe, présentateur de la thématique » Gestion de conflits » pour qui il est insensé d’agir de la sorte dans un processus électoral censé être crédible.
Entre conflit structurel et conflit de valeur, suscité par la question d’intérêt personnel au détriment de l’intérêt collectif dans les questions électorales, le formateur a indiqué à l’assistance composée de jeunes leaders les véritables mécanismes de résolution.
Indexant l’incapacité de l’État à garantir les droits et devoirs des citoyens, le responsable laisse entendre que la meilleure solution à la violence électorale passe d’abord par la formation continue des gens.
Le pasteur Roberto Grand Pierre a, quant à lui, statué sur l’état lamentable du pays qui, pour lui, n’est autre que le résultat des mauvais choix des électeurs lors des joutes électorales. À cet effet, l’homme d’église conseille les gens à mieux choisir leurs représentants aux élections . Ce qui, d’après lui, garantirait un bien meilleur avenir à cette génération et à celles en devenir.
Initiée par le Consortium FADHRIS et ses partenaires dont VOLDECOM, FLAJFA, FORDH, etcétera,… cette deuxième série de formation bénéficie du support de l’ONG Mercy Corps.
