POLITIQUE

L’accord pour la Paix sociale et la Stabilité Politique prône la mise en commun des accords et une réforme en profondeur de l’État

Le 1er mars 2022, un nouvel accord fait surface, avec des jeunes haïtiens vivant en Haïti tout comme à l’étranger notamment des étudiants, professionnels, juristes, politologues, leaders paysans, entre autres ont pris l’initiative de présenter à la nation un nouvel accord politique qui n’est autre que l’Accord pour la Paix Sociale et la Stabilité Politique. (APSSP)

Le Politologue Mathias Devert, porte-parole et signataire de cet accord, explique en effet que celui-ci est différent des autres accords dans la mesure où son principal objectif est de combiner les autres pour accoucher un accord consensuel dont Haïti sera le principal bénéficiaire. 

Malgré les éléments de similitude qui existent entre les différents accords, le Porte-parole de l’Accord pour la Paix Sociale et la Stabilité Politique, le Politologue Mathias Devert, insiste surtout sur les contradictions, existant entre eux et les divergences qui découlent dans leurs propositions ; ce qui explique la difficulté pour les acteurs de s’entendre sur un projet commun. 

Pour pallier ce problème, le Politologue confirme dans ses interventions à travers différents médias que cet accord n’en n’est pas un de plus, mais plutôt un jumelage entre ceux qui existaient déjà dont l’ambition est d’offrir une alternative au pays qui connaît une crise politique aigüe notamment après l’assassinat du président Jovenel Moïse.

Néanmoins lequel accord révèle entre autres des propositions originales selon le porte-parole, et également le texte en question. Déjà, contrairement aux autres accords celui-ci propose en effet une commission de médiation entre les Accords, à travers laquelle toutes les forces vives de la nation sont représentées, ayant pour principale mission :

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 De former un gouvernement inclusif d’un mandat de 18 mois pour relancer l’État à travers les institutions tout en créant les conditions adéquates pour rétablir l’ordre et la paix dans le pays.

Toutefois, à travers les lignes de cet accord, on peut lire après la création de la Commission susmentionnée, on trouve également des propositions visant à réduire les ministères de manière considérable soit de 18 à 11. 

De réduire de 30% les frais et privilèges des fonctionnaires de l’État,

De reformer la Justice, renforcer la Police Nationale, de faire la promotion et exiger le respect des droits humains, de garantir l’équité de genre, ce sont entre autres des points présentés dans cet accord.

Le Politologue Mathias Devert précise également que les acteurs des autres accords ayant été au petit mont des affaires de l’État pour la plupart, ne sont pas les mieux placés pour solutionner la crise politique vu qu’ils sont eux-mêmes les principaux responsables de la faillite de l’État durant ces 30 dernières années de mauvaise gouvernance. 

Enfin Le Porte-Parole de l’Accord pour la Paix Sociale et la Stabilité Politique croit que c’est le moment de s’engager, en s’adressant aux jeunes du pays, de s’impliquer corps et âme dans toute initiative visant à relancer le pays sur le plan politique, économique et social car leur avenir dépend de leur engagement ou encore de leur implication dans les affaires politiques du pays. Nous ne pouvons pas laisser aux gens qui ont planifié notre échec de décider de notre avenir ainsi que celui des générations futures.

Jonas Baptisné

Juriste/Politologue

36402917

baptisnejonas@gmail.com

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