POLITIQUESOCIETE

La décadence de l’Etat Ayitien

Se reconnaître dans la vie politique Ayitienne, faisant prédominer bises instincts, consisterait à se donner une dignité et une discipline affective que le simple assujettissement d’un peuple à la contrainte. Cela devrait conduire tous à questionner sur l’existence du prolétaire moderne et de l’esclavage antique au sein d’une population asservie mentalement, quel que soit par ailleurs l’écart entre leurs conditions matérielles de vie misérable et inhumaine instaurée chez nous ; ou encore, on s’attache à établir le distinguo entre un lion captif et un chien domestique. La passive résignation du peuple Ayitien de l’affaire publique le condamne à osciller entre une lutte constante d’un mieux-être qui tarde à venir et l’ignoble torpeur lui interdisant toute une amélioration de vie réelle. Et l’Etat insouciant, quant à lui, peut donner une continuité à son élan inefficace en surabondant ses penchants impropres à ses penchants inappropriés et fictifs, c’est-à-dire en lui s’attachant à son véritable rôle de État de pompier plutôt qu’en servant les masses serviles. 

Les luttes, les revendications requièrent à un libre mouvement d’adhésion au ce que le peuple subit, et c’est à cela que devrait répondre la politique Ayitienne avec la passion communautaire. Il s’agit toujours à reconnaître aussi, la DÉPENDANCE de l’Etat de ma terre chérie à l’égard de la communauté dite internationale qui combien hypocrite, s’intégrant dans les affaires internes d’Ayiti comme étant un irrespect des prouesses des fondateurs de la patrie Ayitienne. Aux yeux de tout le monde, l’État d’Ayiti est de jour en jour, en phase de sa dégénérescence ; une dégénérescence qui est expliquée par des raisons spécifiques vis-à-vis de la démission de ce dernier dans les fournitures des biens et services publics. L’État Ayitien est un État sans moyen de servir la population et est condamné à toujours être un État faible, servile et resté dans l’assistanat. Aujourd’hui, quel citoyen Ayitien ne se plaint pas de la situation lamentable, de l’état inexplicable des services publics qui n’existent presque pas ? Avec la massification, on constate purement et simplement LA DÉMISSION DE L’ÉTAT. Les autorités politiques Ayitiennes sont des prostituées politiques qui trahissent la patrie faisant de la corruption une profession. Pas d’hygiène publique à cause de l’absence de dignité. Pas d’infrastructures routières suite au génocide de l’économie grandissant qui bat son plein dans la fonction publique ! On ne s’occupe plus de la santé à cause de l’assistanat de la conscience morale de l’être Ayitien ; l’éducation du pays est vilipendée, suite au vol constitutionnel et du manque de scrupules des politiciens sans couilles et pudeur. Partout dans le pays, on souligne l’ardeur d’une pression interne de la population dans les demandes que l’on a faites suite aux délinquances financières, à la prolifération des victimes-agitateurs (communément appelés gangs) et au trafic de la corruption. A la fois, on ne fait que constater la pression de la communauté internationale hypocrite qui engendrera l’enlèvement de nos ressources naturelles. Il y a une DÉPENDANCE CONSTANTE et ACCRUE de l’Etat Ayitien de l’aide extérieure. On est arrivé à un point où tout le monde le sait que deux tiers (2/3) de notre budget national dépendant de l’extérieur suite aux jouisseurs et profiteurs du silence de la population. 

Comment voulez-vous avoir un État qui remplit ses fonctions à l’égard de l’étranger, quand pour vivre, pour payer ses fonctionnaires, on a besoin que de l’aide étrangère ? Par déduction, l’Etat Ayitien est en

DÉLIQUESCENCE ! Et pourtant, depuis jadis, un ancien chef d’Etat Ayitien, Léon Dumarsais ESTIMÉ, a prophétisé au parlement ce qui suit: ”si bergers du troupeau nous en constituons des loups ravisseurs ; si gardiens de la maison nous nous faisons les voleurs qui la brisent et la pillent ; si rebelles aux meilleurs de nous-mêmes, nous manquerons à nos engagements solennels, alors, il sera temps d’entrer en jugement avec nous-mêmes et nous demander des comptes” ( Léon Dumarsais ESTIMÉ, Palais Législatif Ayitien, 1945). La population Ayitienne confrontée depuis tantôt à l’effondrement progressif de l’Etat, à la déliquescence de ses institutions et au pur règne de la médiocrité, de la corruption, de la violence et de l’anarchie. La République d’Ayiti est décimée par des désastres cataclysmiques comme quoi la nature voulait à son tour, se joindre à la curée entamée par les gardiens du troupeau. Le peuple est angoissé, affaibli, désabusé, traumatisé, à genou mais jamais vaincu. Mais un fait certain, un jour ou l’autre, il se réveillera, bien sûr de son sommeil de mort ou de la zombification pour se demander des comptes à ses élites, à toutes celles et à tous ceux qui l’ont conduit dans ces bourbiers de tous les taudis de toutes nos grandes villes, comme cela commence à se faire remarquer à travers de toutes les villes du pays, puisqu’il n’y a aucun pays du monde qui se développe dans l’ASSISTANAT et de la COOPÉRATION INTERNATIONALE.

Lire aussi:  Haïti – Banditisme – PNH : Nouveau coup de filet de la police nationale - 5 personnes interpellées, des armes et munitions saisies dans le Sud’Est

Fort de tout cela, il y a une crise d’autorité Ayitienne sinon les vols constitutionnels seraient punis dans leur plus grande rigueur et l’impunité serait bannie sur toute la ligne. Cette crise d’autorité se manifeste paradoxalement par les actes de violence et de violence sur violence. Il y a une anarchie qui est appliquée en gabegie administrative parce qu’il y a une conception des signes d’autorité qui ne se fait en dehors des normes d’organisation et gestion de la société. Il faut redresser ce qui est mauvais dans le pays, il ne faut pas favoriser le bas instinct du peuple quand son éducation n’est pas à point, mais il faut lui montrer les beaux instincts par le biais d’une autre éducation balancée et équilibrée. Il faut tracer un meilleur sentier que celui vers lequel se tend spontanément dans le sens de constance d’où les extortionnistes n’auront plus leur place dans la reconstruction de ce nouvel édifice. Il y a une anarchie dangereuse qui s’écarte du bien public et engendre de la foutaise et le caprice de nos hommes et femmes d’Etat, ce qui invoque comme prétexte la volonté populaire. Donc, voilà ce qui explique sincèrement la DÉCADENCE ou la DÉLIQUESCENCE de État d’Ayiti, puisqu’il n’y a plus d’autorité de l’Etat quand, à maintes reprises, on entend répéter par nos chefs : il faut instaurer l’autorité de l’État ! Car, on comprend mal que l’État annonce avoir perdu chaque année des millions de dollars de revenus aux différentes frontières et dans les douanes de tous nos ports. Les questions que l’on se pose : qui sont les importateurs qui fraudent ouvertement et alimentent la contrebande ? D’où sortent-ils ? A qui vendent-ils ? Pourquoi l’État les tolère-t-il encore ? Qui sont les spoliateurs quand l’Etat dénonce l’insécurité foncière ? D’où viennent les juges, les policiers et les greffiers qui les accomplissent pour déposséder les honnêtes gens ? C’est donc une mollesse voulue, une attitude futile, tactique de manière à pouvoir faire passer le temps et de tenir le peuple dans la mendicité en dehors des prescrits constitutionnels. En tout cas, « le dévouement politique est souvent récompensé par l’oubli »…

« Mon âme, à Dieu ! Mon corps, aux chiens » !

Professeur TOUSSAINT Gentilhomme, M.sc- Politologue, Internationaliste, le Témoin de la Race, un Dessalinien d’âme et de sang…La DÉCADENCE DE L’ÉTAT AYITIEN…Premier Novembre 2021

3713 – 0427 / 3359 – 7833

gentilhommebenshirahtoussaint@gmail.com

Partagez l'info

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page

En savoir plus sur LA QUESTION NEWS

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading