SOCIETE

Haïti–Société : Le chef de gang « Ti Lapli », millionnaire en argent et en munitions, continue de défier la Police

Les gangs armés continuent de défrayer la chronique en exposant leurs armes et munitions à longueur de journée. L’image attribuée au présumé chef de gang de Grand Ravine « Ti Lapli », ainsi connu, s’allongeant (à même le sol) sur un lit de cartouches évaluant à plusieurs milliers, continue d’’être virale sur les réseaux sociaux. Des images qui laissent croire que la fin de l’insécurité généralisée et du kidnapping n’est pas pour demain, en dépit des mesures annoncées par les forces légales pour mater le phénomène.

En effet, les chefs de gang qui occupent le devant de la scène avec la question de l’insécurité et la criminalité dans sa forme la plus féroce qui ne cessent d’endeuiller la famille haïtienne, continuent de défier la police en dépit des efforts consentis par cette dernière pour pallier à la gravissime situation d’insécurité instaurée par les belligérants qui défient aussi les lois de la république.

Les bandits, quand ils ne font pas des déclarations incendiaires annonçant leur prochaine descente des lieux, ils exposent sans arrêt leur arsenal militaire évalué à plusieurs milliers de dollars américains. Que font-ils vraiment avec toutes ces sommes faramineuses recueillies des parents de ces milliers de victimes enlevées et séquestrées à Grand Ravine, à Petit Bois, pour ne citer que ces lieux-ci ?

Quelle est donc cette main invisible qui se cache derrière le kidnapping, la criminalité en particulier et l’insécurité généralisée ?
Considérant le proverbe « Qui ne dit mots, consent » , À quel niveau le régime en place serait-elle impliquée dans l’insécurité qui sévit dans le pays ?

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Notons au passage combien c’est devenu facile pour les chefs de gang et leurs alliés de s’approvisionner en armes et munitions pour détruire toute une société, la leur bien entendu ; tandis que les commandes en armes et munitions placées par l’institution policière pour sécuriser les vies et les biens de la population sont catégoriquement refusées, sous le fallacieux prétexte qu’Haïti est frappée de restriction en importation de matériels de guerre.

À quand donc la fin de toutes ces exhibitions de matériels de guerre qui ne font détruire la société qui a vu grandir les ancêtres, les parents de ces chefs de gang, leurs alliés y compris ? Il faut une importante volonté politique pour parvenir a la destitution définitive du phénomène de la gangstérisation qui a visiblement attint sa vitesse de croisière à travers les coins et recoins d’Haïti, au point que ce soi-disant chefs de gang s’emparent facilement des matériels sensibles appartenant aux forces de l’ordre (uniformes, véhicules, gilets, munitions, motocyclettes, …), pour continuer de semer le deuil et la désolation dans le camp de la population haïtienne.

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