POLITIQUE

Haïti – Insécurité : Condamnant la violence qui chasse la population, le Pasteur Marc Arthur Alcéro invite les acteurs à une prise de conscience pour libérer le pays

Dans le contexte de l’augmentation à outrance du climat d’insécurité à travers le pays, notamment dans la périphérie nord de la capitale haïtienne, deux semaines durant, où plus d’une  vingtaine de morts ont été recensés à côté  des blessés graves et des centaines de déplacés,  Le pasteur Alcéro Marc Arthur brise son silence à travers une émission spéciale diffusée sur Tropic Fm, pour dénoncer et condamner la dernière rigueur ces actes d’atrocités perpétrés par des jeunes malintentionnés mais manœuvrés, selon lui,  au plus haut niveau par de vrais ennemis d‘Haïti et leurs complices,  pour en finir avec le peuple haïtien et détruire la nation.

Le révérend pasteur Marc Arthur Alcéro intervenait,  le  samedi 30 Avril, à l’émission Micro Personnalité  animée par Daniel Saint-Hillaire sur le 91.3 Tropic Fm, autour de la situation d’insécurité chronique  qui sévit dans le pays et sur la question politique dominée par la présence du premier ministre de facto Ariel Henry au timon des affaires pour un mandat dont la durée reste encore  un mystère, grâce au soutien de l’ambassade américaine et du Core Group, suite à l’assassinat tragique de Jovenel Moïse, le 7 juillet 2021.

La situation cahotico-catastrophique d’insécurité généralisée caractérisée par des cas d’enlèvements et la guerre des gangs armés qui endeuillent le pays est le résultat des manœuvres déloyales d’ennemis internes et externes de la nation haïtienne, peut-on déceler dans l’intervention du pasteur Marc Arthur Alcéro. A travers ces ennemis communs qu’il a clairement identifiés, le pasteur-entrepreneur identifie les États-Unis d’Amérique, le Core Group et leurs alliés fidèles opérant in situ et qui ne cessent d’agir contre le progrès et les intérêts d’Haïti.

 « Les conzés, les malfrats, les traitres à la patrie, encouragés par une frange malsaine de la communauté internationale s’affichant comme de vrais ennemis d’Haïti sont responsables de cette situation de crise pluridimensionnelle sans précédente qui gangrène le pays, dans le simple objectif de sauvegarder leurs intérêts mesquins au détriment de l’intérêt collectif », a fait savoir le PDG du groupe ALMA lors de cette interview diffusée sur le 91.3.

Réitérant son ferme soutien aux couches défavorisées, aux marginalisés, aux déshérités, aux opprimés, aux laissés pour compte, aux avilis, aux dépouillés, aux ravagés éparpillés dans des bidonvilles de l’aire métropolitaine, le pasteur suggère la continuité de la bataille pour le bien-être en dépit des corrections stratégiques nécessaires à y apporter pour mieux avancer vers la victoire. Une victoire qui n’est pas du tout loin, a-t-il fait remarquer, brandissant la chute catastrophique des Duvalier et leurs sbires, en comparaison à la situation de crise qui perdure sous le régime PHTK.

« Seul le peuple est souverain et lui seul peut décider du sort d’Ariel Henry et ses acolytes comme il en a toujours donné l’exemple », a dit le pasteur, invitant le premier ministre de facto à ne pas se laisser corriger par le verdict populaire, mais d’opter pour une position de sagesse.

La manette de l’insécurité est aux mains des autorités de facto, selon le pasteur qui invite Ariel Henry à entendre raison et jeter l’éponge pour son incapacité à diriger le pays et pour son implication présumée dans l’assassinat de l’ancien président défunt Jovenel Moïse qui l’avait désigné à ce poste.

« L’insécurité est ce sombre tableau qui ne fait que ternir l’image d’Haïti aux yeux du monde. C’est inacceptable le comportement des dirigeants face à ce fléau. Un comportement qui explique clairement leur implication, leur adhésion aux actions malhonnêtes des belligérants armés », a martelé le pasteur Alcéro qui indexe au passage le Core Group et la communauté internationale dans la crise pluridimensionnelle qui secoue le pays et dans l’insécurité en particulier.

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Alcéro Marc Arthur qui ne cache jamais son attachement viscéral à l’Organisation Politique Fanmi Lavalas et à l’ex président Jean-Bertrand Aristide en particulier à qui il témoigne son profond respect. Car, quoique n’étant plus au timon des affaires après toutes ces années, continue de poser des actions positives dans l’intérêt de la nation. Le pasteur en veut pour preuves l’université de la fondation Aristide (UNIFA) y compris l’hôpital universitaire en attente d’inauguration, et la polyclinique de la fondation Dr Aristide qui dessert la communauté au niveau sanitaire. Revendiquant à corps et à cri son appartenance au courant Lavalas, le pasteur Marc Arthur Alcéro en a profité pour énumérer ce qui selon lui constitue de grands changements structurels survenus sous le règne de Jean-Bertrand Aristide :

  • La valorisation de la langue créole comme langue officielle, élevée ainsi à la dimension des langues étrangères
  • La création du ministère à la condition féminine et aux droits des femmes (MCFDF), pour mieux valoriser les femmes et les filles à travers le pays
  • L’arrondissement des Nippes élevé au rang de département, augmentant ainsi le nombre des départements à dix (10), entre autres réalisations.

Pour parvenir à une société où les conditions de vie des citoyens ne sont plus précaires, l’homme d’église brandit la proposition de sortie de crise de Fanmi Lavalas qui opte pour la mise en place d’un pouvoir de salut public.

« Seul un gouvernement de salut public d’au moins trois ans, peut s’assurer d’une véritable rupture d’avec le statu quo, pour nettoyer le pays de ses déchets internes et externes et poser les vraies bases pour qu’il y’ait de vraies élections où le vote de chaque citoyen sera comptabilisé sans discrimination », selon la lecture du pasteur qui en a profité pour prodiguer des conseils salutaires pouvant conduire à un climat de paix, pour le bien-être de la population.

De cette guerre déclarée entre des jeunes lourdement armés dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince, plusieurs familles sont victimes et sont forcées de quitter leurs maisons sans savoir où aller avec précision. Une méchanceté qui n’a pas d’égale pour le pasteur. Après Martissant et Bel Air, c’est au tour de la Croix-des-Bouquets où des quartiers sont livrés aux bandits qui font la loi.

« Personne n’a intérêt dans cette forme d’insécurité. Tout le monde peut être victime, y compris ceux qui ont armé ces jeunes, se désole le pasteur exhortant les auteurs intellectuels et fournisseurs d’armes et de munitions à changer d’attitude car leur propre avenir est aussi menacé par l’insécurité qu’ils ont planifiée. Donc, Il n’y a aucun avenir pour les méchants », a fait savoir le pasteur titulaire de l’église de Dieu de Maïs-Gâté, invitant à la lecture de proverbes 14 et le verset 34 et Ésaïe 33 et le verset premier, tout en Invitant les élites du pays à jouer leur rôle pour faire revenir un climat sécuritaire dans le pays.

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