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Haïti-Coup d’État 30 Septembre 1991: 31 ans après Fanmi Lavalas s’en souvient

Dans une note publiée le jeudi 29 Septembre 2022, l’Organisation Politique Fanmi Lavalas a salué la lutte populaire du peuple haïtien. Les responsables de cette structure politique rappellent les moments tragiques de cette journée où le président Jean-Bertrand Aristide a été évincé du pouvoir après 7 mois de bonne gouvernance seulement.

Pour Fanmi Lavalas, le coup d’état du 30 septembre 1991 est un coup dur porté à la démocratie étant qu’il a été réalisé sept (7) mois après une élection libre, honnête et démocratique. C’est le rêve d’un mieux-être qui était parti en fumée dans le sang de plusieurs citoyens tombés sous les balles de l’armée qui était au service des oligarques.

31 ans après rien n’a changé, souligne le parti de l’ancien Président Jean-Bertrand Aristide.
« 30 septanm 1991, yo masakre nou ak zam, ak manchèt. Jis kounyea, viktim yo ap mande Jistis. Depi lè sa, se koudeta sou koudeta, ki mennen lavichè, mizè, grangou, mete sou li jounen jodia, ensekirite, gang, kidnaping elatriye, sou tèt pri gaz la ki sòti pou antere nou tou vivan », peut-on lire dans la note portant les signatures de l’ancienne candidate à la présidence Dr Maryse Narcisse, de M. Joël Vorbe, du Dr. Jean Myrto Julien et de l’Agronome Anthony Dessources.

31 ans après Fanmi Lavalas s’en souvient et réaffirme son attachement à la lutte populaire du peuple haïtien rêvant comme en 1991 de vivre dans un environnement sain sans s’inquiéter pour sa vie et son bien-être. En ce sens, il salue le courage et la détermination des citoyens qui continuent de maintenir la mobilisation partout à travers le pays. « C’est le système qui a atteint son paroxysme », indique le comité exécutif de cette structure politique qui reste accrochée à l’idée d’une transition de rupture avec à sa tête un gouvernement de salut public. « La bataille devra se poursuivre tant que le peuple haïtien n’aura pas obtenu ce qu’il cherche », insiste la note.

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« Popilasyon an ap rele chalbari dèyè ensekirite, gang, masak, kidnaping, koripsyon, lavichè, ak pri gaz la ki ogmante sou do pèp la malgre tou.
Batay la pap janm bout, tout tan nou pa trase wout la, nan yon tranzisyon koupe fache ak yon Gouvènman Sali Piblik. Se sa kriz sa a mande. Se sa pèp la ap reklame ak tout fòs nan tout peyi a », ont écrit les membres du comité exécutif du Parti Politique Fanmi Lavalas.

Soulignons que le Président Jean-Bertrand Aristide a été kidnappé une deuxième fois par les américains, soit le 29 février 2004, dans l’unique but de stopper le développement du pays.

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