POLITIQUE

 Dr Aristide, sauveur de la gauche en Haïti

La journée du 15 juillet 2020 ramène le 67e anniversaire de naissance du docteur Jean-Bertrand Aristide, ancien président de la république d’Haïti et représentant national de l’Organisation Politique Fanmi Lavalas. Encore un autre 15 juillet accueilli par les lavalassiens sur fonds de graves crises politiques déstabilisant les fondements mêmes de cette société que le Président Aristide a voulu changer.  

Un nouvel anniversaire accueilli sous le signe de solidarité avec les victimes des différents massacres des quartiers populaires, dans un contexte de crise sociopolitique, économique et sanitaire aigue par les partisans et sympathisants de l’Organisation Politique Fanmi Lavalas qui n’ont jamais cessé de dénoncer ce qu’ils qualifient d’un « coup d’état électoral » monté de toutes pièces par le CEP lors des dernières élections ayant propulsé Jovenel Moïse et consorts au pouvoir. Le pays dans son entier critique la gestion calamiteuse de ce dernier et rejette le régime en place.

Chef-de-fil et représentant national du parti Fanmi Lavalas, Titide, leader charismatique choyé par la majorité des haïtiens, les appellations sont légion pour qualifier le docteur-président Jean-Bertrand Aristide qui se trouve aujourd’hui encore sans conteste dans les cœurs des millions d’haïtiens, particulièrement celles et ceux qui ont eu le temps de voir les débuts de ce qu’on appellerait la « matérialisation de l’idéal du 16 décembre 1990 » prônant la justice sociale, la participation de tout un chacun et la transparence dans la gestion de la chose publique.

Président légitime et populaire, constitutionnellement élu par une majorité écrasante le 16 décembre 1990, le docteur Jean-Bertrand Aristide à qui les forces réactionnaires soutenues par les grandes puissances ennemies d’Haïti ont voulu faire payer gros pour avoir, en premier lieu, exiger la participation des plus pauvres dans la gestion du pouvoir en Haïti et, en second lieu, réclamer restitution et réparation aux autorités Françaises pour Haïti, s’est vu écarter à deux reprises en pleine gestion du pouvoir. Ce qui a causé beaucoup de torts au pays qui non seulement comptait ses morts par milliers, mais n’a pas pu commémorer dans le calme le bicentenaire de son indépendance, comme l’avait souhaité le président Aristide.

Des haïtiens dotés d’une conscience patriotique témoignent encore positivement de la gestion du pouvoir Lavalas sous le règne de l’ancien président Jean-Bertrand Aristide à qui ils rendent également hommage ce 15 juillet 2020.

Ils dénoncent un régime PHTK dont les multiples actions ne font que renforcer la cherté de la vie, le taux de chômage, la situation de faim chronique qui sévit dans le pays depuis quelque temps, la continuelle dévalorisation de la gourde face au dollar américain, la gangsterisation de la jeunesse dans les quartiers vulnérables et la prostitution des jeunes.

Tout un tableau triste et sombre qui les invite sans cesse à jeter un regard rétrospectif sur la gestion du pays sous le régime Lavalas, mille fois non comparable à celui au pouvoir.

Dans le cadre de cet anniversaire, des lavalassiens n’ont pas manqué d’exprimer leurs regrets et leurs déceptions de constater la maintenance du régime PHTK au pouvoir avec la complicité de l’international, en dépit de l’effritement visible des valeurs morales de la société haïtienne.

Si les partisans et sympathisants de l’Organisation Politique Fanmi Lavalas se réjouissent encore de la présence physique de leur leader au pays, d’un autre côté, ils saluent unanimement le courage du chef depuis son retour d’après les évènements du 29 février 2004 qui l’ont chambardé du pouvoir.

Force est de constater que la justice sous le régime des « Tèt Kale » se vend au plus offrant à travers les différentes juridictions du pays, tandis que la population n’est plus autorisée à le dénoncer et faire passer ses nombreuses revendications à travers les rues. La police s’étant depuis quelque temps transformée en un véritable instrument politique œuvrant au bénéfice du pouvoir en place, écartant sa mission primordiale qui est « protéger et servir », utilise incessamment la force répressive face à celles et ceux qui osent protester contre les dérives du pouvoir en place.

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A l’instar de la génération de 1990, les haïtiens se souviendront toujours de cette « volonté de servir » manifestée par le premier président populaire qui a remporté haut la main les premières élections libres, honnêtes et démocratiques tenues dans le pays après le départ des Duvalier.

Ancien curé de Saint Jean Bosco, le docteur Jean-Bertrand Aristide ne s’est jamais arrangé dans la lignée de ceux qui attaquent aujourd’hui encore les fondements moraux voire spirituels de cette société. Aucun président de l’ère post-Duvalier n’a bénéficié autant de respect de la part de cette population haïtienne que le docteur Jean-Bertrand Aristide.

       En termes de bilan partiel

Les réalisations au cours des deux mandats plutôt mitigés du président Jean Bertrand Aristide sont encore visibles aujourd’hui, à travers notamment les projets de logements sociaux. En témoignent les villages de la renaissance, Mon Fleuri, le building 2004, Onaville, La Saline… À cela s’ajoute une cinquantaine de places publiques au bénéfice de la population.

Pour promouvoir l’éducation, plus de 230 lycées et près de 300 écoles nationales ont été construits à travers le pays avec le maigre budget (soit 40 milliards de gourdes pour trois ans) alloué au pouvoir Lavalas de 2001 à début 2004. Dans le cadre de ce budget chétif, des parents ont bénéficié de subventions scolaires, sans oublier l’initiation du programme d’alphabétisation pour les personnes âgées particulièrement.

Sur le plan sanitaire, le président Aristide a ordonné la construction de plus d’une centaine de centres de santé et plus de deux cents dispensaires dans le pays, y compris l’hôpital universitaire de La Paix qui héberge l’unique laboratoire national qui joue aujourd’hui un rôle primordial dans la lutte contre la propagation du coronavirus en Haïti.

Depuis son retour triomphal au pays en 2011 (7) ans d’exil forcé, l’ancien président Jean-Bertrand Aristide se consacre à la formation supérieure des jeunes du pays à travers l’Université de la Fondation du docteur Aristide, (UNIFA) construite en février 2001 et dont l’objectif stratégique fondamental est de faire participer Haïti à l’enrichissement de la connaissance universelle. L’UNIFA est donc destinée à faire la promotion de l’être humain en fournissant des centaines de professionnels dans différents domaines scientifiques sur le marché du travail pour mieux assurer l’avenir de la société haïtienne.

Combien de pas positifs ferait le pays vers l’avant si les dilapidateurs des fonds de développement tels que Petro Caribe, CIRH et autres en faisaient autant ?

Quatorze fois supérieur au budget de Fanmi Lavalas sous le règne du président Aristide, la première version du régime PHTK a utilisé un budget de plus de 591 milliards de gourdes durant le quinquennat 2011 à 2016. Pour quels résultats ? Vous êtes tous au courant !

Témoignant leur respect à ce que représente le leader de Fanmi Lavalas pour le pays, partisans et sympathisants s’arrangent aux côtés des proches des victimes des différents massacres planifiés au plus haut niveau de l’état-voyou de connivence avec les gangs armés pour en finir avec les quartiers populaires réputés bastions du pouvoir Lavalas, pour formuler leurs vœux de succès, de santé, de longévité, de prospérité et souhaiter un joyeux anniversaire et bonne continuation au docteur-président Jean-Bertrand Aristide.

 

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