Santé : La Fondation Dr Aristide se solidarise avec les mamans

À l’occasion de la fête des mères, la polyclinique de la Fondation Dr Aristide a organisé une journée de consultation gratuite, le samedi 29 mai 2021. Cette activité se veut un geste de profonde et sincère solidarité envers les mamans de la zone métropolitaine et ses environs, selon les organisateurs. Quelques centaines de mères de famille ont été soignées et gratifiées de médicaments appropriés à leurs cas respectifs, a constaté La Question News.

Cette année, comme chaque année d’ailleurs, la Fondation Dr Aristide, à travers sa polyclinique, renoue avec l’initiative visant à faire solidarité avec les mamans dans le contexte de la fête des mères, affaiblie par l’insécurité grandissante qui sévit dans le pays, le tollé suscité par le rebondissement du coronavirus et la pression quotidienne exercée par l’équipe facto pour conduire le pays vers la tenue du référendum, sans la volonté populaire.

« L’une des meilleures façons de prouver son amour pour quelqu’un c’est de lui faire remarquer que sa santé compte avant tout, le Président Aristide l’a toujours fait et nous continuerons à le faire pour la population particulièrement pour les mamans des quartiers vulnérables en cette période de fête des mères accueillie sur fond de grandes inquiétudes suscitée par la covid-19 dans le pays », lance en levée de rideau l’ex-première-dame de la république, Mildred Aristide en présence de plusieurs centaines de mères en attente de se faire consulter au niveau de la bouche et des dents par un peu plus d’une quinzaine de médecins, chirurgiens-dentistes disponibles.

« Ce n’est pas uniquement pour cette journée mais l’initiative se poursuit tout au long de la semaine prochaine où les gens viendront se faire consulter par nos médecins », conclut madame Aristide, Co-initiatrice de l’activité. 

En effet, ces mamans issues des quatre coins de la zone métropolitaine ont eu accès à des soins sanitaires buccodentaires gratuits. La majorité des mamans bénéficiaires étaient accompagnés de leurs enfants ou petits-enfants, ce qui a en quelque sorte rehausser l’éclat de l’activité. 

« C’est une façon pour dire bon courage et bon combat aux mamans bénéficiaires y compris celles qui ne sont pas présentes ici en cette journée de sincère solidarité de la part de la Fondation Dr Aristide », Nous dit le docteur Jean Gardy Saintilien, chirurgien-dentiste à la polyclinique de la Fondation Dr Aristide. Le médecin en a profité pour initier une séance de formation buccodentaire a l’intention des mamans et jeunes femmes composant l’assistance au rez-de-chaussée de l’immeuble qui donnait l’allure d’un mini auditorium. 

Pour le docteur Angeline Bien-Aimé, elle aussi chirurgienne-dentiste, membre du personnel soignant de la polyclinique de la Fondation Dr Aristide, « C’est une vraie journée de solidarité où la fondation décide, par le biais de sa polyclinique, d’honorer les mamans de la zone métropolitaine à travers des séances de consultations buccodentaires, dans ce contexte de grandes incertitudes où l’épidémie de coronavirus est en plein rebondissement dans le pays, notamment par la détection des variants anglais et brésiliens qui ont tué des centaines de milliers de gens». 

À côté du corps médical opérant régulièrement au niveau de la polyclinique de la fondation, des étudiants de la faculté d’odontologie de l’Université de la Fondation Dr Aristide ont aussi venu en support à cette véritable caravane médicale desservant les mamans.   

Du côté des bénéficiaires la satisfaction a été au rendez-vous. Soignées et dotées de médicaments sans exigence de frais, les patientes n’ont pas pu cacher leur joie de participer à cette initiative du Dr Jean-Bertrand Aristide et sa femme pour supporter en soins médicaux toutes ces mères de famille et jeunes femmes venant de divers coins de la zone métropolitaine de Port-au-Prince.

  « C’est avec un sentiment de joie que je suis présente cette année encore à la Fondation Dr Aristide pour être parmi les premières mamans consultées par les médecins que le président Aristide a formés dans son université. Je veux dire au Président Aristide et sa femme que ce geste nous va droit au plus profond du cœur. À lui seul l’habitude d’une telle initiative. Personne d’autre ne se soucie de notre sort dans ce pays, à part lui et sa femme », rage de joie une mère de famille dans la cinquantaine déjà consultée au niveau de la bouche et munie de médicaments appropriés à son cas. 

Même son de cloche du côté d’une jeune dame de 29 ans et mère de six enfants questionnée autour de sa participation à la traditionnelle clinique mobile de la polyclinique de la Fondation Dr Aristide : « le Président Aristide a toujours manifesté son amour pour les plus pauvres. Je fais partie de celles qui n’ont aucun accès à des hôpitaux trop chers. Il n’y en a presque pas dans le pays. S’il était encore au timon des affaires il y en aurait plein avec tout cet argent de Petro Caribe galvaudé par ce régime criminel alors que la population meurt de soins de santé quotidiennement. Alors je dis merci au Président Aristide qui a tout compris et qui agit en conséquence, pour nous aider un peu ». 

Jodson Dirogène fait office de porte-parole de l’Organisation Politique Fanmi Lavalas dirigée par l’ancien Président Jean-Bertrand Aristide, il a profité de la circonstance pour vanter les mérites de l’initiative de son chef de parti et s’attaquer violemment au gaspillage et détournement non-stop des fonds du trésor public qui caractérise le régime en place depuis dix ans.

« Cette initiative d’installer une clinique mobile au bénéfice des mères de famille nous laisse voir clairement que si le Président Aristide était encore au pouvoir il continuerait de se soucier de la santé de la majorité vulnérable. Il n’arrêterait pas de construire des hôpitaux accessibles à ces millions de pères et mères de famille rejetés par le régime néocolonial, dictatorial, exigeant qu’il y ait référendum illégal même au prix du sang des innocents, sans une volonté populaire », fait-il remarquer, ajoutant que le peuple haïtien qui vivote dans la misère et la  crasse, privé de nourriture et d’eau potable et d’électricité, qui n’a ni écoles pour ses enfants, ni hôpitaux, ni centres de santé avec les fonds pétroliers du Venezuela se dresse déjà en croix contre la tenue d’un éventuel processus référendaire, voire électoral dans le pays.