POLITIQUE

Rejetant les allégations de Brian Nichols, le pasteur Marc Arthur Alcéro exige le départ d’Ariel Henry bien avant le 7 février

A l’approche de la date historique du 7 février 2022 où le pays s’attend à un vrai coup de balai au niveau de l’appareil gouvernemental, le pasteur Marc Arthur Alcéro presse Ariel Henry de jeter l’éponge bien avant la date du 7 février. Le PDG du groupe ALMA rejette ainsi les déclarations de Brian H. Nichols,  sous-secrétaire d’état américain, responsable des affaires hémisphériques occidentales au département d’état stipulant que « Le mandat du premier ministre Ariel Henry n’est pas lié à la date du 7 février 2022».

« Nous ne sommes aucunement liés aux déclarations racistes formulées par des représentants du gouvernement américain sur notre pays. Depuis plus de deux siècles ces américains ont leurs bottes sur nos cous. Il est temps aujourd’hui qu’ils nous laissent respirer un peu », a martelé le pasteur Alcéro qui intervenait aux micros des journalistes.

Pour lui, « Ariel Henry n’a ni titre, ni qualité pour diriger un pays comme Haïti. Hors mis qu’il est médecin, il n’a pratiquement aucune compétence pour être là où il est. Il symbolise la continuité du régime PHTK qui ne fait que le job de l’international pour continuer de détruire le destin du peuple haïtien».

« Ariel Henry nous a été imposé de force par le Core Group pour continuer le travail de la communauté internationale dans le grand désintérêt du peuple haïtien», a fait savoir le pasteur Marc Arthur Alcéro, signalant que le premier ministre de facto qu’il qualifie également de « fantoche » continue d’avoir son genou sur le cou de la population haïtienne, à l’instar du genou du policier fédéral Derrick sur le cou de George Floyd.

Le pasteur Alcéro rejette donc d’un revers de main la déclaration du sous-secrétaire d’état  américain Brian Nichols, rendant ainsi confortable le premier ministre de facto Ariel Henry dans son rôle même après le 7 février 2022.

« Le mandat du premier ministre Ariel Henry n’est pas lié à la date du 7 février ». Une déclaration qui divise un peu l’opinion autour du départ éventuel d’Ariel Henry en la date du 7 février pour faire place à une équipe transitoire qui se chargerait d’organiser des élections générales dans le pays.

Face à cette déclaration qu’il qualifie de manque de respect pour le peuple libre d’Haïti, le pasteur invite les haïtiens conséquents à se mobiliser en vue de libérer le pays sous le joug des néo colons, nostalgiques du temps passé cherchant coûte que coûte à replonger le pays dans le système esclavagiste.

« Nos ancêtres ont défait ce système monstrueux qui avait pour objectif d’abêtir l’homme noir et l’empêcher de suivre ses rêves. Bref, de l’anéantir. Aujourd’hui, c’est le peuple haïtien en bloc qui va se retirer dans ce labyrinthe forgé depuis des lustres par les Etats-Unis et alliés en particulier pour minimiser notre indépendance », a-t-il fait remarquer en guise de rappel sur la situation lamentable du pays.

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A l’approche de la date fatidique du 7 février 2022, à quoi doit-on s’attendre véritablement ?

« Qu’Ariel Henry vide les lieux bien avant la date du 7 février 2022. Qu’il laisse le champ libre au peuple haïtien qui devra choisir lui-même des gens crédibles, honnêtes et dignes pour diriger le pays dans l’intérêt collectif », laisse entendre le pasteur Marc Arthur Alcéro qui invite le premier ministre de facto à entendre raison. Et ce, pour ne pas se retrouver face à la colère populaire.

A l’instar de Jovenel Moïse dont il est le dernier choix politique, le pasteur Marc Arthur Alcéro dit croire qu’Ariel Henry est entrain de minimiser une occasion en or qui s’est offerte à lui : celle de pouvoir présenter au pays sa lettre de démission à la fois pour son incapacité à diriger le pays et pour son implication présumée dans l’assassinat crapuleux de Moïse.

« Le peuple haïtien va devoir se mobiliser davantage pour se libérer définitivement de ce  régime sanguinaire travaillant pour le compte de la communauté internationale au détriment de la nation haïtienne », a fait savoir l’homme d’église, fixant clairement sa position autour de la sortie fracassante du sous-secrétaire d’état  américain Brian H. Nichols, responsable des affaires hémisphériques occidentales au département d’état stipulant que « le mandat d’Ariel Henry n’est pas lié à la date du 7 février 2022 », ajoutant aussi que « le gouvernement de facto travaille d’arrache-pied pour la réalisation d’élections générales devant renouveler le personnel étatique dans le pays ».

A l’instar de l’organisation politique Fanmi Lavalas, le pasteur Marc Arthur Alcéro continue de plaider en faveur de la mise en place d’un pouvoir de salut public pour, précise-t-il, nettoyer le pays et libérer le peuple haïtien de l’emprise du PHTK et alliés. « Seul un gouvernement de salut public pourra in fine prendre en compte l’ensemble des revendication du peuple haïtien et lui redonner sa fierté de peuple libre », a-t-il martelé dénonçant au passage les manœuvres déloyales du Core Group, des Etats-Unis et alliés contre la volonté de la population haïtienne dans des questions censées vitales pour le pays.

Vantant sans relâche les réalisations du pouvoir Lavalas sous le règne de Jean-Bertrand Aristide, le PDG du groupe ALMA qui ne cache jamais son fort penchant pour les couches les plus vulnérables, fustige donc le comportement de la communauté internationale dans le dossier Haïti, particulièrement les Etats-Unis d’Amérique, aidés, selon lui, de « collabos serviles » à travers des interventions ou prises de position jugées racistes ne visant qu’à humilier voire rétrograder les citoyens haïtiens et l’homme noir en général.

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