Justice

Opération policière : De lourdes pertes en matériels et en vies humaines dans le camp des bandits dans le Nord-Ouest

Selon une note bilan publiée le week-end écoulé par la Police Nationale d’Haïti, l’opération démarrée dans la localité de « Tibwadòm » et les zones avoisinantes pour déloger les gangs armés ont porté fruit. En effet, de lourdes pertes ont été enregistrées dans le camp des bandits avec environ 9 mort et plus d’une dizaine de blessés.

Depuis l’assassinat du policier affecté à l’Unité Départementale de Maintien d’Ordre (UDMO), la police dans le département du Nord-Ouest a lancé une véritable chasse aux bandits notamment ceux du gang « kokorat san ras » opérant dans la localité de « Tibwadòm». Selon un bilan officiel publié sur le compte facebook de l’institution policière 9 bandits ont été mortellement blessés dans des échanges de tirs, 13 autres grièvement blessés. Dans la foulée, une trentaine d’otages ont été libérés, précise la PNH.

Depuis plus d’une semaine, appuyé par la population locale qui en avait assez de l’action des bandits, les forces de l’ordre ont confirmé l’arrestation de près d’une dizaine de présumés membres du gang « kokorat san ras ». Il s’agit de Joseph Johnley (33 ans), Willy Alcius, (41 ans), Luccène Andre (39 ans), Sevigne Wade (14 ans), Petit-homme Madeline (28 ans), Pierre Celiane, Suselie Liasar (23 ans). Cette dernière est identifiée comme étant l’épouse du nomme Jean Renald qui serait l’auteur de l’assassinat de l’inspecteur Johnny qui était affecte au commissariat de Bassin-Bleu.

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Plusieurs matériels ont également été saisis, précise l’institution policière. 3 plaques d’immatriculation, un chargeur MP5, des actes de naissances et des documents notariés. Deux véhicules ont également été confisqués. Il s’agit d’un « Jeep » de couleur rouge et d’un Nissan Pathfinder de couleur grise que les bandits avaient l’habitude de rouler.

Au cours des opérations menées du 31 Juillet au 4 Août, dans la commune de Gros-Morne, les forces de l’ordre constituées entre autres de l’UTAG, de l’UDMO Nord-ouest et de l’Artibonite plusieurs maisons que les bandits utilisaient comme point de retranchement ont été détruite, indique la note de la police nationale d’Haïti.

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