Nord-Est/Education : Jean-Claude Saintilmond, le professeur qui ne parie que sur la réussite des élèves
Dans le département du Nord-Est, plus précisément dans la commune de Ouanaminthe, si certains élèves avaient des retards sur le programme scolaire, d’autres par contre, peuvent se féliciter d’avoir eu sur leur chemin, le professeur de 30 ans de carrière, Jean-Claude Saintilmond. La rédaction du journal en ligne « La Question News » décide d’allumer son projecteur sur cet homme d’une cinquantaine d’années qui opte malgré certaines contraintes à accompagner plusieurs élèves dans sa communaute.
« L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde ». Cette pensée de l’ancien président de l’Afrique du Sud, Nelson Mandela est peut-être l’une des sources de motivations du professeur qui, presque chaque jour de la semaine accorde deux à trois heures de temps à des élèves du premier, deuxième, troisième cycle et secondaire. Anglais, Français, Espagnole, les mathématiques sont quelques-unes des différentes matières qu’enseigne le professeur Jean-Claude Saintilmond à des enfants de la première année fondamentale jusqu’aux classes de septième et de huitième.
Prédicateur de l’eglise adventiste du 7ème jour, Temple 3 à Ouanaminthe, Jean Claude Saintilmond, à côté de ses activités ecclésiastiques et ses responsabilités familiales accordent six jours par semaine une bonne partie de son temps à des enfants qui lui ont été confiés par leurs parents. L’objectif, explique le père de deux enfants, n’est pas de faire de l’argent mais d’offrir aux progénitures la possibilité de pouvoir devenir quelques choses utiles à eux-mêmes, à leurs familles et à la société en général même si certains ne vont pas reconnaître ses sacrifices.
Ce cours extrascolaire avait démarré à un moment où les portes des écoles étaient fermées à cause de fortes tensions qui avaient été générées par les mouvements de protestation exigeant que le gouvernement revoit sa décision de supprimer la subvention des produits pétroliers sur le marché local. Une situation qui n’était pas sans conséquence pour le professeur qui vivait de son salaire.
Au lieu de perdre espoir, l’homme d’église, apparemment dans la cinquantaine, en a profiter pour poser des actions utiles à la société.
Très probablement il y a eu plusieurs cas similaires à travers le pays. Des gens qui ne se demandent pas ce que le pays a à les offrir mais qui se débrouillent d’une façon ou d’une autre, malgré d’énormes obstacles de contribuer à la construction d’une société saine par la formation et l’éducation des enfants.
