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Insécurité : Nouvelle attaque sanglante au Bel-Air ce jeudi 1er avril 2021, le G-9 et alliés indexés

La population du Bel-Air a été une nouvelle fois la cible d’individus lourdement armés qui sèment la terreur dans toute la périphérie occasionnant ainsi la fuite des habitants qui ne s’y attendaient vraiment pas à cet énième assaut meurtrier qui porte la signature du groupe G-9 et alliés, pour reprendre les témoignages recueillis sur le vif du côté des riverains.

« Ils tirent dans toutes les directions, comme bon leur semble. Personne n’est épargnée. J’ai des amis qui sont touchés par balles. J’ai des parents aussi qui sont touchés car c’est une attaque surprise que les membres du G-9 et alliés ont lancée contre nous au Bel-Air. Qu’avons-nous fait pour mériter cela ? », rage un jeune garçon au micro de la Radio Timoun sur place au milieu des victimes.

Cette situation a de nouveau occasionné un déplacement forcé des habitants du quartier de bel air qui ne sont pas à leur premier assaut dirigé par les membres du groupe armé G-9 agissant à la solde du pouvoir de facto.

Les gens ne savent pas où se donner de la tête. Accompagnés de bébés et d’autres enfants en bas-âge, ils prennent la fuite avec ce qui peut être sauvé dans leurs maisons pour vider les lieux.

« Nous n’avons aucune force proportionnelle pour contrecarrer ces genres d’attaques du G-9. », lance un jeune homme qui a mentionné le nom de Jimmy Chérisier dit Barbecue et Ti Junior ainsi connu comme principaux auteurs de ces attaques armées contre la population du Bel-Air.

« Mon bébé a tout juste un mois et sept jours. Je n’aimerais pas qu’il soit mort dans cette condition. Nous ne savons même pas où aller, mais nous ne pouvons pas rester là sous cette pluie de projectiles et à inhaler des gaz lacrymogènes lancés à tout bout de champ par ces gangs armés du G-9 », laisse entendre un homme aux abois.

Ces nouvelles attaques ont commencé tôt ce jeudi premier avril 2021 avec des tirs nourris et des gaz lacrymogènes lancés à profusion par un ennemi clairement identifié par les habitants du quartier de Bel Air, situé pourtant à quelques mètres du palais présidentiel et du quartier général des soi-disant forces armées d’Haïti (FAD’H).  Le quartier du Bel-Air se trouve également à quelques mètres du sous-commissariat de Saint-Joseph, du quartier général de la BOID, de la base du Corps d’intervention et du maintien d’ordre (CIMO), de l’inspection générale de la police nationale d’Haïti (IGPNH), de direction départementale de l’ouest de la PNH (DDO-PNH) et de l’unité départementale du maintien d’ordre (UDMO) au champ de mars, le commissariat de la grand rue (cafétéria), entre autres.

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Des morts et des blessés par balles ont été recensés par les citoyens criant vainement au secours.

Entre rues Saint-Come et Tiremasse notamment, près d’une centaine de jeunes ont été saisis enlevés de force par des hommes et femmes lourdement armés clairement identifiés comme des membres de « Krache dife » et de la base « An bourik », appartenus à l’organisation criminelle dénommée G-9, rapportent les habitants du bel air sous le choc et pris en sandwich par des gaz toxiques d’une part et des balles réelles de l’autre.

« C’est le pouvoir de facto conduit par Jovenel Moïse qui a ordonné le G-9 pour nous tuer. Hier, ils ont tenté d’enlever un personnage qui a déjoué le coup quoique atteint de deux projectiles. Nous avons fait le nécessaire pour accompagner le personnage et son véhicule à l’hôpital. Pour cela ils ont menacé de nous attaquer au cours du weekend, et le weekend n’est même pas encore commencé que Bel-Air est déjà sous les feux du G-9 opérant pour le compte du pouvoir de facto », explique une dame très agitée, accusant Jovenel Moïse d’être le commanditaire de ces massacres au bel air et dans les autres quartiers populaires de la zone métropolitaine.

« Ils veulent coûte que coûte nous forcer à participer au référendum. Nous disons non à ce référendum qui ne fera que formaliser la dictature déjà commencée par le régime criminel de facto.

Se trouvant en plein champ de tir, une femme de 75 ans affirme ne pas savoir où aller. Elle n’a qu’une seule maison depuis sa jeunesse. Et c’est au bel air.

À côté des corps inertes de victimes trainées par les assaillants jusqu’à leur base, plusieurs personnes auraient également été enlevées au cours de cette énième attaque meurtrière au bel air

Les habitants en colère lancent donc un message à la communauté internationale qui supporte la dictature en Haïti. Ils accusent particulièrement les États-Unis de procéder à l’approvisionnement en armes des gangs du G-9 en Haïti.

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