L’ancien député de Delmas/Tabarre a apparemment une dent contre l’homme de loi, porte-parole du secteur démocratique et populaire et membres influent du gouvernement d’Ariel Henry. Lors de l’ouverture de son procès, le mardi 12 Octobre à la Cour d’Appel de Port-au-Prince, il a clairement fixé sa position à l’endroit de maitre André Michel.
Arrêté en 2019 pour complot contre la sureté intérieure de l’État, menace d’incendie ciblant les locaux de l’Ambassade américaine, à Tabarre et le Collège Union School, Pétion-Ville, l’ancien parlementaire est à sa deuxième année de détention. La police avait procédé à son arrestation sur la route de Jacmel en possession d’armes de gros calibres et des munitions. Invité le mardi 12 Octobre à répondre des faits qui lui sont reprochés plus haut, Arnel Bélizaire en avait profité pour juger la position de certains avocats qui prétendaient vouloir défendre les prisonniers politiques.
Il n’entend que son affaire soit traité par des avocats accrochés à un accord mais ceux-là qui, dit-il, veulent vraiment travailler pour obtenir leur libération. « Seuls les avocats qui vont me défendre par devant le ministère public et les juges jusqu’à ce que tous les prisonniers politiques soient entendus un à un par devant ces juges de la Cour d’appel qui ne veulent même pas travailler pendant 3 heures d’horloge », a déclaré l’ancien député de Delmas/Tabarre.
Arnel Bélizaire croit impératif d’avoir des avocats qui sauront s’unir pour les défendre correctement. En ce sens, il a fait choix des maitres Max Stanley Lafortune, Calherbe Jean, Camille Leblanc et Thelève Pierre Toussaint. Ils sont les seuls, a indiqué, le président du parti politique Force Démocratique Révolutionnaire, habilité à prendre la parole en toute circonstance en mon nom et peuvent en cas de besoin consulter certains militants.
