SOCIETE

Haïti – Immigration : Institutionnalisation du système de raquette

Depuis environ 3/4 de siècle, le système de raquette abondait les rues de la capitale, spécialement dans le système de la migration et de l’immigration.

Pour trouver un passport dans le temps pour voyager, les paysans et les habitants des villes de province qui ne connaissent pas trop bien la géo localisation des bureaux publics et qui ne savent pas lire et écrire , utilisent souvent un tiers personne qui s’en charge de la préparation des pièces.

Dans ce cas là, les demandeurs sont souvent victimes de faux en écriture et usage de faux.

Mais quand même, dans les années 60 et 70 , ils sont nombreux à bénéficier du décollage pour voyager par un raquetteur.

Le décollage, avant le système de numérisation des passports, était un moyen que les raquetteurs haïtiens utilisaient pour échanger le passport d’une personne détentrice d’un permis de voyager avec une personne désireuse de voyager pour une somme d’argent.

Depuis un certains temps à Port-au-Prince, avec l’explosion démographique et le sous emploi, les raquetteurs deviennent des agens de liaison entre la population et les employés de l’état.

C’est l’une des causes qui constituaient et qui constituent des manques à gagner pour l’état haïtien.

De nos jours, avec les Programmes Humanitarian Parole & Welcome corps de Joe Biden, le système de raquette est tout à fait institutionnalisé. Ce sont les autorités gouvernementales et de l’immigration qui deviennent des raquetteurs d’état.

Le titre de raquetteur n’est pas pour les sans emplois, mais plutôt, un moyen pour les grands fonctionnaires de l’état de s’en richir rapidement au détriment de la population.

Au lieu de faciliter à la population de trouver ses pièces avec beaucoup plus de facilité . L’état crée des artifices pour compliquer la situation d’une manière à augmenter la demande .

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Comme c’est la loi du marché public, l’offre et la demande. Quand la demande augmente, le prix des produits ou des services devient plus fort.

Ainsi, par devant tous les bureaux d’immigration et de la DGI du pays , des foules immenses se battent en plein soleil pour acheter une pièce, spécialement un passport ou une autre pièce y relative.

On aurait pu dire que l’état haïtien va gagner beaucoup d’argents durant cette année fiscale. Mais, pourtant non, cette année , il y aura tout simplement beaucoup de nouveaux riches dans l’administration publique. Parce qu’au lieu de fournir un service loyal à la population, les autorités s’érigent en raquetteurs pour s’en richir rapidement surtout aux bureaux de l’immigration du pays.

Quand il y a une dérive clairement visible dans une société et l’état ne fait rien pour la corriger.
Les raquetteurs ne sont autres que les autorités .

Donc, en Haïti actuellement , on assiste à l’institutionnalisation du système de raquette dans les administrations publiques et surtout au sein des bureaux de l’immigration et de la migration d’Haïti.

Et cette question doit intéresser au plus haut niveau , les organisations nationales et internationales des droits humains.
Parce que cette affaire est une violation grave des droits des citoyens et de la traite de la personne en Haïti qui entraine l’exploitation sexuelle des femmes et qui fragilise davantage la sécurité de la population haïtienne.

Ulysse Jean Chenet
Rédacteur
(509) 4183 9811 / 4458 0309

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