EDUCATION

Haïti/Education : 12 organisations locales s’engagent auprès du Bureau de la Secrétairerie d’Etat à l’Alphabétisation pour combattre l’analphabétisme dans le pays

Le Bureau de la Secrétairerie d’Etat à l’Alphabétisation a paraphé ce mardi 31 Mai 2022, un protocole d’accord avec une douzaine d’organisations déjà impliquées visant à réduire le nombre de personnes ne sachant ni lire ni écrire. La cérémonie de la signature dudit document s’est déroulée au siège du BSEA, à Pétion-Ville. Les nouveaux partenaires du Bureau de la Secrétairerie d’Etat à l’Alphabétisation ont, par ailleurs, exprimé leur contentement. Certains en ont profité pour faire part de leur plan visant à alphabétiser le plus grand nombre de personnes possible.

Aujourd’hui est un jour de victoire pour le « RAMSAH », a déclaré la Coordonnatrice Générale du Rassemblement des « Madan Sarah d’Haïti. « Je suis on ne peut plus motiver », estime pour sa part la responsable de l’Association haïtienne pour la promotion de la santé, l’éducation, le développement social et économique des femmes (ASHPDESP), la docteure Paulna Brutus. Par ces mots, des responsables d’organisations suite à la signature du protocole d’accord avec la secrétairerie d’état à l’alphabétisation au siège de l’institution à Pétion-Ville ont exprimé leur joie d’entamer un partenariat qui, selon eux, pourrait accoucher des résultats probants.

Pour la secrétaire d’Etat à l’Alphabétisation, Madame Sandra Jacques Suzette Michel Saint-Georges, cette démarche vise, entre autres, à combler un vide que l’Etat ne peut pas combler faute de moyens.  Ces 12 partenaires, fait-elle valoir, ont été sélectionnés en fonction de leur expérience sur le terrain et de plus qu’ils peuvent apporter dans la politique globale du gouvernement visant à réduire considérablement le nombre d’analphabètes dans le pays.  

« On a jugé que l’Etat n’aurait jamais les moyens pour alphabétiser tout le pays. De ce fait, l’implication de certaines organisations évoluant déjà sur le terrain pour qu’elles participent dans les efforts consentis par le BSEA », a souligné madame Saint-Georges.

En ce sens, des organisations signataires ont exprimé leur joie face à un tel partenariat. Les responsables de ces derniers estiment avoir déjà eu des expériences dans le domaine et possèdent une certaine capacité visant à couvrir de très large territoire et obtenir des résultats significatifs sur le terrain. Il en est ainsi pour le rassemblement des Madan Sarah d’Haïti. « Le RAMSAH (Rassemblement des Madan Sarah d’Haïti) est déjà présent sur tout le territoire national à travers les coordonnatrices départementales, communales et sections communales. Il dispose d’espace adéquat pour démarrer des programmes d’alphabétisation. On n’attendait que ça », a déclaré madame Jocelyne Jean-Louis, la coordonnatrice générale.

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De son côté, la responsable de l’Association haïtienne pour la promotion de la santé, l’éducation, le développement social et économique des femmes (ASHPDESP) accueille favorablement ce nouveau partenariat. Elle estime pouvoir être en mesure mobilisée ses ressources humaines et matérielles en vue d’atteindre leur objectif qui est, entre autres, d’alphabétiser plus de 10 mille personnes dans le nord-ouest avec un accent particulier sur la commune de Jean-Rabel. Le docteur Paulna Brutus fait éloge de son programme baptisé ‘Alpha chanje Lavi’.

« Le programme (Alfa chanje lavi) a déjà été lancé le 3 Avril dans la commune de Jean Rabel. Du 17 au 19, on va procéder à la formation de 500 moniteurs, 100 superviseurs, 150 animateurs (trices). 500 centres seront disponibles dans tout le Nord-ouest dans la perspective d’apprendre à lire et à écrire au moins 10 mille », a indiqué l’ancienne secrétaire d’Etat à l’alphabétisation et responsable de la ASHPDESP.

Selon la titulaire du BSEA, chaque parti impliqué dans la signature dudit protocole d’accord ont leur part de responsabilité et d’engagement dans la réussite de ce partenariat. Les organisations partenaires doivent disposer de leur propre espace et avoir une certaine expérience dans le domaine et le Bureau du Secrétaire d’Etat à l’Alphabétisation se chargera de la formation des moniteurs, de fournir aux responsables des centres, les matériels didactiques, entre autres. Le BSEA s’occupera également de l’évaluation de chaque centre et de leur rendement, a souligné la secrétaire d’Etat, Madame Sandra Jacques Suzette Michel Saint-Georges.

A partir d’une telle stratégie la secrétairerie d’état à l’alphabétisation, à en croire la secrétaire d’état ouvre la porte à plusieurs autres organisations désireuses de s’impliquer dans cette démarche visant à réduire considérablement le nombre d’analphabètes dans le pays.

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