EDUCATION

Discours du Président de l’UNIFA, à l’occasion de la cérémonie de collation de diplômes, le dimanche 13 mars 2022

NEUROSCIENCES DE LA CONSCIENCE Graduation -13 Mars 2022

Distingués Membres du Conseil d’Administration de l’UNIFA, Distingués Membres du Rectorat, des Décanats et du Corps professoral, Distingués invités, chers parents,

Distingués musiciens de l’Orchestre philarmonique Sainte Trinité, Chers amis du 11me Département,

Très chers Récipiendaires, très chers Unifaristes,

Chers amis de la presse,

Mesdames, Messieurs,

Ravis de vous retrouver, Minouche et moi avons l’insigne honneur de vous saluer et de vous souhaiter une chaleureuse bienvenue à cette quatrième cérémonie de collation de diplômes. De votre présence émane une lumière éblouissante car l’option de vivre en Haïti et de contribuer à l’éducation des jeunes relève d’un choix noble et héroïque. Merci à vous qui nous honorez de votre présence ! Rien, oui rien ne pourra nous empêcher d’exprimer cette joie profonde par un concert d’applaudissements.

Quand l’UNIFA prononce le mot « merci » à l’oreille de Minouche, l’organe de Corti transforme les ondes sonores en impulsions électriques qui rejoignent son cerveau via le nerf cochléaire. Alors, les vibrations de nos cœurs génèrent des ondes de gratitude. Oui, à toi chère Minouche qui aime UNIFA passionnément, merci mille fois! Que l’écho de nos applaudissements retentisse à travers toutes les fibres de ton cœur !

Aux distingués Membres du Conseil dont nous admirons le dévouement, la générosité et les valeurs transcendantales qu’ils incarnent, nous adressons également nos sentiments de gratitude. Innombrables sont vos bienfaits et indélébiles les empreintes de votre bienveillance et de vos témoignages d’amour. Aussi, sommes-nous très heureux de vous exprimer notre reconnaissance par un applaudissement cordial.

Distingués invités,

Le cerveau d’un étudiant est plus activé quand il se trouve en présence d’un professeur dont le visage reflète la joie. Environ 100 ms secondes après la perception des expressions faciales, cette activation cérébrale peut apparaitre sur le tracé d’un électroencéphalogramme. Cela dit, quand le visage d’un professeur reflète la joie, les étudiants de sa classe bénéficient de cette radiation du bonheur. Puissent la chaleur et l’amplitude de notre gratitude contribuer à promouvoir le bonheur des membres du Rectorat, des Décanats, du Corps professoral et de nos Conseillers juridiques ! A ces éminents professeurs, un applaudissement très spécial !

Félicitations également à nos 4.043 étudiants dont la présence honore la Faculté de Médecine, la Faculté des Sciences Infirmières, la Faculté d’Odontologie, l’Ecole de Physiothérapie, la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques, la Faculté de Génie et d’Architecture, la Faculté des Sciences Economiques et Administratives, la Faculté des Sciences de la Nature et de l’Agriculture, la Faculté d’Education Permanente.

A l’ombre des 6000 langues parlées à travers le monde, il en existe une que tous les parents maîtrisent sans l’avoir apprise : il s’agit de la langue gestuelle ou le langage corporel. En témoignent les baisers de paix. Ce matin, à papa et maman, à nos chers parents, nous offrons des baisers de gratitude et une symphonie d’applaudissements.

Aprè tout sakrifis paran yo fè Pou bay pitit yo bon edikasyon, Se nòmal pou kafe gradyasyon an Koule lit lit nan grèg rekonesans.

Se nòmal tou pou nan bouch paran yo, Rekonesans sa pi dous pase ladoudous.

Si bouch jwenn, zòrey pa dwe fè jalouzi. Ann leve kanpe pou aplodi yo ak tout kè n.

Chers Récipiendaires,

N’ayant pas reçu une carte d’invitation à votre graduation, Toto m’envoie ce billet :

« Ane sa a, si m pa vin nan gradyasyon an map pèdi tèt mwen. Nou pa janm vle pran m nan UNIFA, m reziyen m, men tanpri, Ban m chans pou m vin kraze yon chèlbè nan kalite bèl fèt sa a. Menm si etidyan yo bon nan Kreyòl, Fransè, Anglè ak Espayòl, Mwenm menm Toto, m se yon poliglòt ki aprann pale 5 lang.

M pa di m pi fò pase pwofèsè UNIFA yo : Pwofesè sa yo se poliglòt ki ka vale m glòt. Men etidyan yo, m pa pè kanpe devan yo. Unifaris yo pale 4 lang, Toto pale 5, kidonk, Fòk nou rekonèt ke Toto gen yon lang anplis.

Nou vle konnen ki lang sa a ye ? Eben, koute !

1 : Fransè ; 2 : Anglè ; 3 Espayòl ; 4 : Kreyòl

5 : Lang manman m. Wi, wi, lang manman m. Mezanmi, voye kat envitasyon an vit vit, paske

Si m pa vini map fou e menm moun fou ap sezi. »

Distingués invités,

Oublions notre cher Toto et venons-en aux Neurosciences de la conscience.

Dès le jour de la graduation, les Récipiendaires participent officiellement à la course au succès. Deux des variables indispensables à cette course sont :

– La conscience sociale et

– La conscience neurobiologique.

Pour définir la conscience neurobiologique, explorons le voyage du mot « Succès » à travers notre cerveau. Point de départ : la rétine de nos yeux qui, à la lecture du mot « Succès », le photographient.

Le cortex visuel, localisé à l’arrière de notre cerveau, reçoit l’information liée au mot succès provenant de la rétine. Puis, le graphème, c’est à dire la plus petite unité du système graphique est reconnu par les aires visuelles du lobe occipital, (toujours à l’arrière du cerveau). Pour pouvoir lire le mot « succès », l’une des régions de l’hémisphère gauche, va à son tour reconnaître la forme des lettres. Les scientifiques l’appellent : aire visuelle de la forme des mots.

Ces lettres ou groupes de lettres sont associés à des sons enregistrés dans l’aire auditive du lobe temporal. Nous sommes toujours dans l’hémisphère gauche du cerveau où se trouvent deux régions d’une importance capitale. Nous parlons de l’aire de Wernicke qui permet de comprendre le sens du mot et l’aire de Broca, impliquée dans la production du mot.

Ce voyage parait long pourtant, il s’agit d’une durée inférieure à 150 ms. Nous lisons les mots de manière non consciente. Nous reconnaissons leur sens de manière non consciente. Si le mot succès évoque une bourse d’études, la joie éprouvée surgit d’un mécanisme non conscient également.

Intuitive ou réfléchie, la conscience nous permet de percevoir notre propre existence et notre environnement. Sa composante neurobiologique implique particulièrement le tronc cérébral, l’insula antérieure ventrale et le cortex cingulaire antérieur qui sont connectés au tegmentum ventrum.

An palan de konsyans, m gen konsyans Fò m byen doze vokabilè teknik yo pou Nannan mesaj la rive jwenn tout moun.

M konsyan tou ke nivo syantifik nou egzije Nan UNIFA abitye zòrèy etidyan yo ak bon bèt. Kanta pou fò a, Unifaris yo fò menm. Yo fò… !

Effectivement, chers Récipiendaires, là où d’autres ont malheureusement échoué, vous, vous avez réussi. Le taux d’abandon scolaire s’élève à 7% au cours de la première année des classes primaires. Environ 10% des élèves abandonnent avant la 6me année d’enseignement fondamental et 40% avant la fin de la 9me année. Comme la grande majorité de nos enfants haïtiens, vous parlez Français en classe et Créole à la maison. Pourtant vous avez pu traverser la barrière diglossique franco-créole susceptible de vous condamner à l’échec.  De ces valeurs cognitives pour l’apprentissage des langues étrangères, oui, nous en sommes conscients. D’ailleurs, 85 % des étudiants diplômés en Haïti se trouvent à l’étranger. Qu’il s’agisse des langues européennes, asiatiques, africaines ou latines, les étudiants haïtiens les apprennent facilement et brillent à travers les universités étrangères. Heureusement car le succès professionnel et les recherches scientifiques requièrent la maîtrise des langues : 60 % de la population mondiale sont bilingues. Presque tous les Africains sont polyglottes ; ils parlent au moins deux langues. Et nous les Afro-descendants, en sommes fiers. Le langage et la conscience sont des fonctions cognitives complexes.

Ta parole, ton écriture, ton style reflètent ton patrimoine génétique. Parler de notre inconscient, c’est aussi parler de notre patrimoine génétique pour une meilleure connaissance de soi. Plus on se connaît, moins on confond estime de soi et prétention. La course au succès nous oblige à harmoniser continuellement le soi réel et l’idéal de soi.

Jan pwovèb la byen di l : Tout jwèt se jwèt, men Pase kanson pretansyon Nan tèt, pa ladan l. Non. Tout mòn se mòn, men 2 mòn prejije pa kontre.

SA K KONTRE SE : Yon bann ak yon pakèt, Yon pakèt ak yon foul, Yon foul ak yon pil VIKTIM PREJIJE.

Wi, prejije a fè twòp moun Wont pwòp tèt pa yo menm. Koulè po w, se bote pa w. Cheve pa w, se bote pa w. Pa w se pa w. Epi ? Ou bèl.

Moun ki lèd se moun san konsyans Ki mache pran moun san konsyans Pou piye, souse moun ak konsyans.

Moun ki lèd se pwofesyonèl Ki fi n tounen kriminèl nan bay manti siwo myèl Ki anmè anmè tankou fyèl.

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Toi, digne petit fils, petite fille

Du Berceau de l’humanité,

Sois fier(e) de la couleur de ta peau, Et de la quintessence de ton être. Ta beauté transcende le visible. Plus tu aimes, plus ta beauté Rayonne et illumine ton visage.

S’aimer soi-même et l’amour de l’autre sont à l’image de nos deux hémisphères cérébraux. Leur synchronisation orientera inévitablement l’avenir de votre vie professionnelle et de votre vie amoureuse. Comme vous en êtes conscients, permettez-moi de répondre à cette question que beaucoup de jeunes se posent : Pourquoi l’amour est aveugle ? Voilà !

Nous avons tous une amygdale dans chaque hémisphère cérébral. Quand on est amoureux, le cerveau désactive l’amygdale de l’hémisphère gauche. Voilà pourquoi tu as moins peur des dangers, tu deviens plus émotionnel, moins rationnel et l’amour te rend un peu aveugle. Alors, la matière grise voit la vie en rose. L’euphorie de l’amour peut affecter positivement ou négativement votre vie professionnelle. Notre fameux Toto en sait long.

Nan fè jako pye vèt, Toto al nan inivèsite men li pa ka etidye. Leswa, toto amize l ekri bèl lèt, lèt sou lèt, lèt ki pa ret ak lèt Pou l voye bay medam yo. Men, Toto pa janm jwenn repons. Afè lèt sa a vire lòlòy li nèt. Toto al pran kanè l, li pa pase. Papa l di l : Toto kijan k fè kanè a gen tout zewo sa yo ladan l ? Ou pa jennen ? Toto reponn : Non Papa, m pa ta ka jennen paske se pa mwen menm ki ekri tout zewo sa yo nan kanè a… Papa Toto fache, li di : Ki pawòl tèt chat sa yo. M pini w repete ! Wow, Toto kaponnen, li vire koze a e l di : Tèt chat sa a tèlman Bwè lèt mwen yo, mèt chat la manje chat la, menm moun fou sezi.

Contrairement à Toto, chers Récipiendaires, vous avez réussi avec succès et vous pourrez aisément décrypter la conscience sociale. Le mal est profond. Voilà̀ pourquoi j’ai choisi de ne pas exclure l’humour thérapeutique. Quand on rit, notre corps sécrète des endorphines, c’est-à- dire des hormones qui réduisent la production du cortisol générée par le stress. Je le redis, le mal est profond.

Chaque jour, de Tabarre, Croix-des-Bouquets à Cité Soleil, La Saline, Bel-Air, Martissant, Gran Ravine, Carrefour, de Port-au-Prince à Pétion-Ville ou partout à travers nos 10 Départements, jaillissent les signaux lumineux d’un tableau hideux, écœurant et révoltant : le génocide d’Haïti. C’est évident. C’est flagrant. La diaspora haïtienne en est consciente. Pas les génocidaires anosognosiques. Face à cette agonie collective, les éducateurs ont un devoir impérieux de contribuer à l’éveil de la conscience nationale. Difficile mais possible. Possible car les expériences vécues peuvent modifier notre potentiel cérébral.

Plus on est intelligent, plus on s’ouvre à l’apprentissage en permanence. Les scientifiques ont bien compris que la perception consciente d’un génocide va au-delà de l’acuité visuelle. Si 90 % des fibres du nerf optique, la partie géniculaire, traite la perception visuelle consciente, 10 % des fibres du nerf optique véhiculent les informations inconscientes.

Kidonk, wè se youn, wè tout sa w wè a se de. Si n chita tann, tann, tann, nap tounen pwatann.

Le génocide d’Haïti et la guerre en Ukraine nous concernent tous. Aujourd’hui, plus que jamais, nous devons susciter l’éveil de la conscience sociale.

Si Tousen Louvetu, Jan Jak Desalin ak Zansèt nou yo Pat genyen konsyans sosyal, vye chenn lesklavaj la Tap toujou mare nan pye nou lajounen kou lannwit. Lè chenn lesklavaj modèn nan mare nan sèvo moun, Fòk gen bon edikasyon ak bon jan sewòm patriyotik Pou reveye konsyans sosyal la avan twò ta bare nou.

L’esclavage, rappelons-nous, est un crime contre l’humanité. L’esclavage mental et le coloniavirus se propagent au quotidien. Les sœurs et frères affectés par ces pathologies sociales se bercent d’illusion de liberté. Plus le cerveau est psychologiquement enchaîné, plus on s’incline au pied de ses oppresseurs en rejetant la main de ses libérateurs. On l’a bien vu en 2004. Le néocolonialisme et ses agents pathogènes ont toujours cultivé l’art d’anesthésier la conscience des esclaves mentaux. Une pratique qui peut durer longtemps car chez les délinquants, auto- proclamés bandits légaux, chez les assassins, les kidnappeurs et psychopathes, le risque de récidive criminelle se situe aux antipodes de la conscience sociale. En mesurant l’activité cérébrale de certains criminels, les scientifiques ont observé́ que plus la probabilité de récidive est élevée, moins leur cortex cingulaire antérieur est actif.

Chers Récipiendaires,

Il y a de cela 2 millions d’années, vous n’auriez pas pu écrire « conscience sociale » parce qu’en ce temps-là, il n’existait que le langage oral.

Si n tap viv nan peryòd sa a, nou te ka penn Konsyans sosyal la sou tablo imajinasyon n. Imajine n manman n Ayiti ki nan yon anbilans. Anbilans la oblije kanpe nan kalfou konsyans.

Agoch, se wout chanjman ki mennen lopital. Adwat, se wout kontinyite ki mennen simityè. Mèt simityè a toujou toujou abiye toudeblan, Bawon simityè a menm toujou abiye an woz.

Kesyon : ki wout pou anbilans la chwazi ? Wout kontinyite a ki mennen nan lanmò, Ou wout chanjman ki dwe ban n lavi a ? Wout chanjman an, wi, se li ki bon chwa a.

Lè w sou wout chanjman an, w ap pase matisan alèz. Lè w sou wout chanjman an, wap resi jwenn travay: Paske nou bouke manje fwomaj chomay pou piyay.

Lè n sou wout chanjman an, nap dòmi san pwoblèm, Leve san grangou; na resi viv san mizè mizèrere sa a, Sikile san krent nan yon peyi san gang, san kidnapig, San mafya kap peze kou moun ak jenou yo menm jan Asasen an te peze peze kou Georges Floyd jis li toufe l.

Wi, pou Ayiti pa fin toufe, fòk gen vaksen konsyans. Tout konplis krim òganize sa ki jodia plonje 12 milyon Moun nan flanm dife lanfè sa a, merite vaksen konsyans. Tout pouvwa ki pa gen pouvwa pou wete ensekirite Mete sekirite tout kote, merite vaksen konsyans.

Tout moun ki vle trennen nou nan eleksyon seleksyon Avan yo tabli bon jan sekirite, merite vaksen konsyans. Tout kandida ki avan eleksyon, met ajenou devan w, pou Answit, met jenou yo sou kou w, merite vaksen konsyans.

Tout gwo gnbis Tèt kale bobis Kap mande bis Sou tèt otobis Petrokaribe a, Merite vaksen KONSYANS.

Vaksen konsyans pa koute chè : Premye dòz : gratis ti cheri. Dezyèm dòz : gratis ti cheri. Twazyèm dòz : gratis ti cheri, Pou anfen, nou tout ka souri Nan yon bèl bèl Ayiti cheri Kap fè menm moun fou sezi.

Et ce paradigme du changement social peut être le reflet du changement cérébral. L’écriture date seulement de 4 mille années. Au moment où l’être humain commença à écrire, l’aire cérébrale dédiée à la reconnaissance des objets a été ontogénétiquement modifiée pour lui permettre de reconnaitre les graphèmes. Les scientifiques expliquent ce changement par le recyclage neuronal, c’est à dire le processus par lequel une région cérébrale est modifiée pour changer sa fonction.

An bon jan keyòl, Kle chanjman an

Pa ni nan men blan, Ni nan pòch pèsonn. Kle chanjman Ayiti Nan sèvo Ayisyen.

 Chers Récipiendaires,

Si votre cerveau aime le sucre, Vos rêves adorent le succès. Si vos rêves adorent le succès, Votre Alma Mater savoure Le sucre de votre succès.

Pouki sa ? Paske Siksè san sik se : Syans san konsyans.

Là où règnent science et conscience, il existe des hôpitaux offrant des soins de qualité à tous, sans distinction. Le vôtre, votre hôpital universitaire attend impatiemment votre première visite, comme convenu.

En conclusion, chers Récipiendaires,

Grâce au substrat neuronal de la conscience, vous avez compris que votre succès professionnel et le développement d’Haïti sont inextricablement liés. Qu’à vos yeux brillent les étoiles du succès et le feu de notre amour patriotique ! Que chaque jour, l’amour inconditionnel de votre Alma Mater embaume votre existence !

Si au cours de la grossesse, il existe un cordon ombilical reliant le fœtus à sa mère, à la naissance ce cordon est coupé. Au cours de votre cycle d’étude à l’UNIFA, il existe aussi un cordon ombilical vous reliant à votre Alma Mater. Mais, à la graduation, ce cordon ombilical n’est pas coupé. Il est déposé au feu de l’amour. Donc, il s’unifarise : Unifariste un jour, Unifariste toujours.

A vous tous que j’aime beaucoup, Succès, Bonheur et Beaucoup d’amour !

Merci.

Dr Jean-Bertrand Aristide

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