Corée du Nord: L’armée américaine promet une réponse rapide et fatale en cas d’essai nucléaire
Vendredi 30 Septembre 2022, la tension continue de montée entre la Corée du Nord et les États-Unis sur le dossier nucléaire. Alors que Pyongyang se prépare à un nouveau essai nucléaire, les États-Unis promet de riposter par des mesures de dissuasion diplomatique, économique et militaires.
Entre les Corées du Nord, du Sud et les États-Unis, il ne manque qu’une étincelle pour une véritable guerre nucléaire à l’instar de la Russie qui menace elle aussi de peser sur le bouton rouge si son territoire est attaqué. Ces derniers jours, la Corée du Nord, a réitéré sa volonté de ne plus renoncer à sa tentative d’agrandir son arsenal nucléaire. Face à sa velléité de faire de nouveaux essais nucléaires s’oppose la volonté américaine de riposter.
En une semaine, les autorités coréennes ont opéré cinq (5) tests de missiles balistiques en une semaine. Selon un responsable du commandement Indo-Pacifique rapporté par des journalistes, Pyongyang se prépare « vraisemblablement à conduire un essai nucléaire après le prochain congrès du Parti communiste chinois qui débute le 16 octobre ».
Une déclaration faite sous couvert d’anonymat qui sie avec les données du service de renseignement sud-coréen selon lesquels ce premier essai nucléaire depuis 2017 est possible entre le 16 Octobre prochain et la date des élections de mi-mandat aux États-Unis, soit le 7 Novembre prochain.
Pour sa part, le chef de la flotte américaine dans la region, l’amiral Sam Paparo, tout essai nucléaire de Pyongyang serait « un sujet d’inquiétude très profonde ».
« Ce serait très inquiétant, il y aurait une réponse », a-t-il précisé. Il poursuit pour dire que « Cette réponse se ferait en consultation étroite avec notre allié sud-coréen et serait conforme à notre doctrine de dissuasion intégrée : elle incorporerait tous les instruments de pouvoir des États-Unis ».
Même la Chine et la Russie s’inquiéteraient si la Corée du parvient à faire de tel essai, croit le chef des forces aériennes dans la région, le général Ken Wilsbach. Car, si pour d’autres pays la bombe nucléaire est une arme de dissuasion, il n’en est pas ainsi pour les autorités nord-coréennes qui menacent de frapper des pays voisins et même les États-Unis, pense le général.
