Justice

Le drug dealer Guy Philippe a confessé devant le tribunal de la Floride le 24 avril 2017

Les États-Unis d’Amérique et GUY PHILIPPE (PHILIPPE) conviennent que si cette affaire avait fait l’objet d’un procès, les preuves du gouvernement auraient démontré, au-delà de tout doute raisonnable, que : À partir de la fin des années 1990, la cocaïne a été introduite en Haïti depuis la Colombie et d’autres pays d’Amérique du Sud par des trafiquants de drogue.

Après avoir été déchargée en Haïti, la drogue était ensuite introduite clandestinement à Miami, en Floride et dans d’autres endroits des États-Unis par des navires et des compagnies aériennes commerciales. PHILIPPE a sciemment utilisé sa position d’officier de haut rang de la police nationale haïtienne pour assurer la protection de ces expéditions de drogue et de produits de la drogue en Haïti en échange de paiements en espèces. Plus précisément, à partir de juin 1999 ou autour de cette date et jusqu’en avril 2003 ou autour de cette date, PHILIPPE et d’autres personnes ont été payés en Haïti grâce au produit des ventes de cocaïne réalisées à Miami, en Floride et ailleurs aux États-Unis. Ces recettes en espèces étaient acheminées clandestinement des États-Unis vers Haïti, et PHILIPPE recevait une partie de ces recettes.

PHILIPPE et sa femme avaient un compte bancaire commun à la First Union National Bank à Miami, en Floride. Entre juin 1999 et décembre 2002, PHILIPPE a sciemment viré plus de 376 000 dollars américains provenant de la vente de cocaïne en provenance d’Haïti et d’Équateur sur ce compte de la First Union National Bank sous le nom d’autres personnes.

Lire aussi:  Levée de boucliers contre Guy Philippe à Léogâne

PHILIPPE a aussi sciemment organisé le dépôt sur le compte de plus de 70 000 dollars américains provenant du produit de la drogue. Chacun de ces dépôts en espèces a été effectué pour un montant inférieur à 10 000 dollars afin d’éviter les obligations de déclaration.

Entre juin 1999 et avril 2003 environ, PHILIPPE a reçu plus de 1 500 000 dollars et moins de 3 500 000 dollars de pots-de-vin de la part de trafiquants de drogue, sachant que ces paiements constituaient le produit du trafic de cocaïne.

PHILIPPE a partagé les revenus de la drogue qu’il a collectés avec des fonctionnaires de la police nationale haïtienne et d’autres agents de sécurité afin de s’assurer de leur soutien continu pour les futurs envois de drogue arrivant en Haïti, pour acheter une résidence dans le comté de Broward, en Floride, et pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille aux États-Unis. Tout cela en violation de l’article 8 U.S.C. j 1956(h).

Signatures

BENJAM IN G . GREENBURG
M . KIRPATRICK
ANDY R. C ACHO
DEBORAH L. CON NOR
M ARK A . IRISH
SENIOR TRJA UNSEL
ZEL BOZANIC
ALAN S. ROSS
GUY PHILIPPE

Partagez l'info

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page

En savoir plus sur LA QUESTION NEWS

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading