République Dominicaine : Un haïtien de 40 ans tué et des maisons incendiées à Bahoruco, 3 soldats dominicains et 4 civils pointés du doigt
Dans un article publié ce mardi, le journal dominicain Listin Diario rapporte la nouvelle de l’assassinat d’un haïtien de 40 ans répondant au nom de Amarmando. Il fait également état de huit (8) maisons incendiées dans la province de Bahoruco. Les informations laissent croire que 3 soldats dominicains et 4 civils en seraient à la base.
La situation des compatriotes haïtiens en république dominicaine continuent d’être préoccupante. Les organisations de défense des droits des migrants rapportent presque chaque jour des cas de violations. Mais, cela se poursuit comme la plus belle et les autorités haïtiennes font la sourde oreille.
Le dernier cas en date est l’attaque ourdie par des militaires dominicains contre des haïtiens dans la province de Bahoruco. Selon un article publié dans le journal dominicain « Listin Diario », un haïtien de 40 ans du nom de Amarmando a été tue et huit (8) maisons détruites par le feu. La victime a reçu plusieurs balles et des coups de machette. Son employeur, un certain Tirzo Rodriguez, a pu identifier les 3 militaires dominicains impliqués dans ce cas d’exécution. Il s’agit, selon lui, de Papilin, Roberto et Valentín Montero. 4 autres personnes non identifiées sont aussi pointées du doigt dans cette affaire.
Tout a commencé suite à une bagarre entre deux haïtiens et le père de l’un des soldats a essuyé un jet de pierre qui lui touche dans le bras, a indiqué le président de l’association des agriculteurs dans la zone, Tirzo Rodriguez. Pour l’instant, de nombreux haïtiens habitant la province de Bahoruco, ont dû fuir pour éviter de subir le même sort.
“Et ils sont tellement téméraires que, me connaissant, ils ne m’ont même pas parlé. Ils ne m’ont même pas salué, c’est-à-dire que tout aurait pu nous arriver à nous, les Dominicains, personne ici n’est d’accord avec ce vagabondage”, a déploré monsieur Rodríguez.
Alors que les autorités haïtiennes n’ont pas encore réagi officiellement l’ancien ministre des affaires étrangères, Claude Joseph, dans un tweet, a dénoncé cet acte et lance un cri d’alarme auprès de la communauté internationale.
