Depuis près de 5 ans, le climat de l’insécurité à Port-au-Prince n’est pas favorable au fonctionnement des écoles.
Nombreuses sont des écoles qui ferment leurs portes définitivement ou de se délocaliser.
Les écoles qui essaient de tenir le coup face à l’insécurité fonctionnent sous tension, les professeurs, les élèves et les parents se considèrent comme des gibiers face aux chasseurs. Ils peuvent atteindre d’une balle à n’importe quel moment.
D’ailleurs à Port-au-Prince, le phenomène de balles marronnes n’épargnent personne. Adultes , jeunes , enfants et vieux .
Mais, présentement , la situation devient de plus en plus compliquée avec la reprise des affrontements entre des gangs armés à Port-au-Prince, le calvaire des écoliers et des parents est très difficile à surmonter.
Les rafales des détonations des armes automatiques empêchent aux écoles de fonctionner et créent un psychose de peur pour les personnels enseignants , les élèves et les parents.
Sans oublier, le nombre des élèves , des professeurs et des parents déjá kidnappés et tués, la situation n’est pas du tout favorable au fonctionnement des écoles à Port-au-Prince, pourtant, on parle de l’opération école “paka tann”, pendant que les écoliers ne sont pas à l’abri des balles assassines des bandits à Port-au-Prince.
Ulysse Jean Chenet
Rédacteur.
