Le Carnaval à travers le monde, est une réjouissance populaire qui peut attirer la grande foule.
Port-au-Prince, la Capitale d’Haïti ceinturée par des gangs armés qui sèment la terreur nuit et jour.
Comment peut-on organiser des festivités carnavalesques dans cette zone sans tenir compte du paramètre de la santé?
Depuis, le 22 décembre 2022, les Médecins de l’Hôpital Universitaire d’État d’Haïti (HUEH) sont en grève pour réclamer de meilleures conditions de travail.
A Carrefour, le Centre Hospitalier Pierre Louis qui hébergeait les Médecins sans Frontière , spécialistes en soins d’urgence est fermé à cause de l’insécurité.
L’Hôpital MSF de Martissant fermé depuis 2021 à cause de l’insécurité aussi.
Le Centre GHESKIO au bicentenaire , un centre spécialisé dans le traitement des maladies infectueuses et on sait bien les risques de viols collectifs durant la période carnavalesque à Port-au-Prince.
Hôpital de la Communauté haïtienne sur la route de frère à Pétion ville qui recevait les victimes de l’insécurité et des manifestations populaires est en difficulté à cause de l’insécurité.
Cette situation est similaire pour toutes les autres institutions sanitaires de la région Métropolitaine de Port-au-Prince qui reçoit du 19 au 21 février 2023, les festivités carnavalesques qui drainent toujours des foules immenses malgré l’insécurité qui s’abat sur le pays.
Ulysse Jean Chenet
Rédacteur
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