POLITIQUE

Le Conseil National de la Société Civile Aytienne (CNSCA) dénonce énergiquement l’agression physique subie par Me André Michel

Le Conseil National de la Société Civile Ayitienne (CNSCA) a appris avec consternation l’acte d’agression physique violente subie par Me André Michel dans la nuit du 30 avril 2022 alors qu’il se relaxait paisiblement dans un bar à Petion-ville. Le CNSCA dénonce avec la dernière rigueur cet acte de barbarie perpétré à l’encontre du responsable du Secteur Democratique et Populaire (SDP) et demande au Commissaire du Gouvernement de Port-au-Prince et à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) de dilligenter une enquête dans le plus bref délai afin de trouver les auteurs/co-auteurs de cet acte sans nom.

La liberté d’expression est un droit sacré, chacun à le droit de s’exprimer librement et sans contrainte. Le droit à la vie est inalienable. Chaque citoyen à le droit de choisir son camp et de jouir pleinement de ses droits civils et politiques. Sous quelques fromes que ce soient, sous quelque prétexte que ce soit personne n’a le droit d’infliger à autrui ces traitements indignes d’un peuple qui a chambardé le système de l’exculisf basé sur la barbarie, l’exclusion sociale et des contraintes anti-sociales de toutes sortes. De tels agissements constituent une antrave à la cohésion sociale tant souhaitée pour unifier ce pays déchiré par plus de deux siècles de luttes fratricides qui n’aboutissent jamais à rien qu’enliser notre pays dans le chaos et le désarroi.

Par ailleurs, le CNSCA est conscient que les frustrations du peuple est légitime. Le pays est en crise. La capitale du pays et certaines villes de province sont terrorisées par des gangs armés qui obligent des riverains à laisser leurs troits pour se réfugier chez des proches ou sur des places publiques. Ce que nous dénonçons avec fermeté et nous invitons le gouvernement à prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir la paix et la sécurité de tous les citoyens. Néanmoins, l’on ne peut accepter qu’un groupe d’individus s’arroger le droit de substituer à la justice. Par ailleurs, la victime a souligné qu’il s’est fait agrésser par de mulâtres, le CNSCA s’insurge contre cette pratique. Nous ne tolèrerons pas que cette question de noirisme et de mulâtrisme refait surface car le pays a trop souffert de ces querelles de chapelles. Tous les citoyens ont le droit de jouir pleinement de leurs droits civils et politiques sans restriction aucune. C’est à la justice de punir un citoyen en cas de violation de la loi, non à un groupe d’individus qui agressent mortellement d’autres citoyens.

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En somme, le CNSCA prend acte de la situation chaotique du pays et la calamité d’une population qui vit dans la misère la plus abjecte. Mais nous ne pouvons nous atteler à s’entre-tuer pour prétendre résoudre le problème du pays. Au contraire, nous ne faisons qu’agraver la situation en agissant ainsi. Cette pratique ne respecte pas les normes démocratiques! C’est pourquoi le CNSCA demande aux autorités judiciaires, au parquet de Port-au-Prince et à la DCPJ de dilligenter une enquête rapide en vue de retracer les auteurs de cet acte de barbarie. Il faut que le régne de le l’impunité s’achève.

Monsieur, Joseph Domingue ORGELLA Coordonnateur du Conseil National de la Société Civile Ayitienne « CNSCA ».

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