Jovenel Moïse n’a jamais pu tenir ses promesses y compris celle de ne pas se faire tuer
De la pluie de promesses lancée depuis sa campagne présidentielle, certaines ont cristallisé cette constance de ne pas les matérialiser.
Electricité 24/24, téléphérique, construction de lycée d’excellence, affectation de trois policiers par section communale ; l’éventail de promesse non tenues est assez épais.
Et lorsque le président promettait de ne pas se faire tuer : « …Nou pap ka touye sa a, Nou pap ka asasinen sa a », ses partisans ont cru qu’il allait tenir parole.
Jovenel Moïse a certainement été tué par ses contradictions internes, entre des ailes de sa famille politique qui se battent acharnement, et sa volonté d’absoudre Laurent Lamothe, au détriment de son patron politique Michel Martelly.
Aussi, beaucoup se questionnent sur les dispositions spéciales qu’il a prise pour sa sécurité. S’il affirmait à tout bout de champ qu’il ne se ferait pas tuer, peut-être qu’il avait bruit d’un complot qui se fomentait contre lui en ce sens.
Jovenel Moïse a donc été tué brutalement, lâché par sa garde rapprochée, sa bénédiction américaine et ses sbires nationaux. Il était devenu trop loin de son Dieu Céleste, trop près de son Dieu américain.
Il n’a pas tenu promesse alors que dans ses discours, il donna l’impression d’être imprégnable. Peut-être que cette sublime assurance venait du fait que des prêtres vodous ont convaincu Jovenel Moïse qu’il ne pouvait être tué par balles en raison de pouvoirs mystiques.
