POLITIQUE

Haïti-Insécurité : Fanmi Lavalas témoigne respect et solidarité en faveur des victimes

Dans une note de presse publiée en date du 7 juin 2021, l’Organisation Politique Fanmi Lavalas condamne les actes de violence perpétrés dans plusieurs quartiers populaires de la zone métropolitaine dont Cité soleil, Bel air, Belmas 2, 4 et 6, Martissant, Fontamara ces derniers jours qui ont couté la vie a plus d’une dizaine de personnes, dont des policiers. Via cette note de presse en date du 7 juin, l’organisation, tout en présentant ses sympathies aux familles endeuillées par cette vague de violence, en a profité pour dresser un bilan catastrophique des dix ans du régime PHTK au pouvoir.

À travers son comité exécutif  composé du Dr Maryse Narcisse, de Monsieur Joël-Édouard Vorbe, du Dr Myrtho Julien et de l’agronome Anthony Dessources, « l’Organisation Politique Fanmi Lavalas dit condamner les exactions du pouvoir Tèt Kale symbolisé par des bandits légaux, usant de tous les moyens pour terroriser la majorité de la population qui réclame à cor et à cri une nouvelle forme de gouvernance dans le pays », lit-on dans cette note où l’organisation a  dressé le sombre tableau d’un pays dévasté par le régime en place depuis dix ans, encourageant la profusion non-stop de sang dans des quartiers réputés vulnérables, la vassalisation des institutions républicaines, l’insécurité programmée qui ne vise qu’à maintenir la population dans un état de délabrement exagéré.

« Le projet anti-haïtien du PHTK continue d’être appuyé par une frange de l’international malgré les différentes mobilisations populaires », rappelle l’organisation, dénonçant la présence de l’OEA toujours en net désaccord avec les intérêts du peuple haïtien. Rejetant toute éventuelle participation de l’organisation des états américains comme élément médiateur dans la crise, l’organisation politique retrace le parcours insignifiant de l’OEA dans la résolution de crise sur le terrain y compris son implication dans des élections frauduleuses en Haïti et le silence complice de celle-ci dans des assauts contre la démocratie en dans le pays.

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Se basant sur la récente déclaration du secrétaire général de l’OEA Luis Almagro favorable à la tenue du référendum, l’organisation politique du Dr Jean-Bertrand Aristide, met en doute la crédibilité de l’instance multinationale pour aider véritablement dans la résolution de la crise qui sévit dans le pays.

L’organisation politique qui promet de toujours rester aux côtés du peuple haïtien dans la lutte pour le changement radical du système en place, prône donc la mobilisation sous toutes ses formes à travers le pays. 

« La mobilisation non-stop se veut un outil de défense légitime populaire qui doit nécessairement nous conduire directement vers la transition de rupture d’avec le système pourri, désuet, en vue d’implanter une nouvelle forme de l’État, et un gouvernement de salut public pouvant garantir le strict respect de la volonté populaire. »

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