Internationale/Sommet des Amériques : Quand le secrétaire d’État américain gesticule pour expliquer la présence illégitime du PM de facto, Ariel Henry
Depuis le vendredi 3 Juin 2022, le premier ministre Ariel Henry s’est envolé pour les États-Unis pour prendre part au sommet des Amériques, à l’invitation de l’administration américaine. Sa présence n’a pas manqué de soulever des interrogations qui ont mis dans ses petits souliers, le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken.
Au sommet des Amériques plusieurs chefs d’État et chefs de gouvernement ont eu leur tickets de participation, à l’exception de ceux qualifiés d’illégitimes, illégaux et inconstitutionnels. Dans cette dernière catégorie, seulement le premier ministre haïtien, Ariel Henry qui a été nommé dans des circonstances anticoncurrentielles, ait été invité. Une participation qui, soulève la suspicion de certains journalistes qui ne se sont pas empêchés de questionner le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken a ce sujet.
Comment le Premier ministre de facto d’Haïti, Ariel Henry, a pu être invité à participer au Sommet des Amériques, alors qu’il gouverne illégalement « sans mandat, en violation de la constitution », lui a demandé le journaliste américain de Charlottesville Eugene Puryear. A cette question, il a ajouté les suspicion d’implication du premier ministre haïtien dans l’assassinat du président Jovenel Moïse, il y a près d’un an.
Embarrassé, M. Blinken a dévié les questions portant son intervention sur la volonté des États-Unis de voir un retour à l’ordre constitutionnel, à savoir, le renouvellement par des élections honnêtes, crédibles et inclusives du personnel politique.
Son allusion au feu président Jovenel Moïse comme ex premier ministre, explique en quelque sorte le niveau d’embarras du SE américain.
Notons, qu’entre-temps, il est bruit que le corps group par le biais de madame Helen Lalime, serait en train d’entreprendre des démarches en vue de doter le pays d’un président provisoire qui aurait pour charge de réaliser des élections dans le pays, à tous les niveaux. L’ancien président Jean Bertrand Aristide, Jocelerme Privert et l’actuel président désigné par les signataires de l’accord de Montana, l’économiste Fritz Jean seraient parmi les personnes contactées.