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Assassinat de Jovenel Moïse : Des citoyens hostiles aux personnes suspectées

Depuis l’assassinat de Jovenel Moïse, à côté de l’enquête que diligente les autorités pour retrouver les coupables, la rue quant à elle pointe du doigt certaines personnalités qui pourraient y en avoir un quelconque lien. Des proches de l’ex président de facto assassiné tout comme des opposants sont ciblés. Dans cette perspective, le directeur général a.i. de la police nationale d’Haïti, Léon Charles en a fait les frais, mercredi 21 Juillet alors qu’il se trouvait dans la ville du Cap-Haïtien.

Un fils du grand nord est assassiné en sa résidence privée, mutilé, humilié. Ils sont nombreux les habitants de cette région du pays à se sentir consterné par cet acte odieux. Dans la ville du Cap-Haïtien, là où devra se tenir les obsèques du président de la république, les nerfs sont à fleur de peau. Certains condamnent les habitants de l’Ouest pour leur passivité après l’assassinat de Jovenel Moise.

Également cité comme suspect dans l’opinion publique, le directeur général de la PNH, a reçu un accueil très antipathique. Arrivé dans la deuxième ville du pays le mercredi 21 Juillet 2021, des militants se réclamant proches de Jovenel Moïse tout comme ceux de l’opposition l’ont pris à partie alors qu’il s’apprêtait à rentrer au bâtiment logeant l’Hôtel de ville du Cap-Haïtien. Ils le suspectent d’avoir contribué à l’assassinat de Jovenel Moïse, dans la nuit du 6 au 7 Juillet dernier en sa résidence privée, à Pèlerin, commune de Pétion-Ville. C’est peut-être le même sort qui attend d’autres personnes désireuses de prendre part à la cérémonie du dernier adieu à l’homme banane. 

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Parallèlement, plusieurs ont déjà motivé leur absence. C’est le cas, par exemple, de l’ancien président Michel Joseph Martelly qui a organisé hier mercredi 21 Juillet, une vibrante cérémonie d’hommage à Jovenel Moïse à qui, il a demandé pardon. 

D’un autre côté, à Barrière Battant, dans la commune de Milot, des manifestants ont érigé des barricades de pneus enflammés et mis en travers de la route des containers de 40 pieds afin de bloquer l’accès à toute personne venant de Port-au-Prince, ont-ils fait savoir.

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