ECONOMIE

L’arrêt 114-2 de la BRH, un complot économique ouvert contre la classe moyenne

LE CIRCULAIRE 114-2 DE LA BRH SUR LE TRANSFERT EN GOURDE ET LE PROTOCOLE DU GOUVERNEMENT SIGNÉ AVEC DES CHAMBRES DE COMMERCE ET ASSOCIATIONS DU SECTEUR PRIVÉ DES AFFAIRES EN DATE DU 22 SEPTEMBRE 2020 NE VISENT QUE LE RENFORCÉMENT DU MONOPOLE ET AUSSI DE DECAPITALISER LA CLASSE MOYENNE. L’ORGANISATION JUSTICE ET SOLIDARITÉ-JS. -EXIGE SON RETRAIT PURE ET SIMPLE.

JUSTICE ET SOLIDARITÉ-JS, après analyse et vérification faites de l’expérience de la rentrée en vigueur du Circulaire 114-2 de La BANQUE CENTRALE d’HAITI (BRH) consistant à livrer les transferts venant de l’étranger en gourdes et le protocole d’accord signé avec des Chambres de Commerce et des Associations du Secteur Privé des Affaires, en date du mardi 22 septembre 2020, relative à l’affichage des prix et des transactions en gourdes qui visait la stabilisation du taux de change et subséquemment, maintenir la valeur de la gourde n’est qu’un trompe l’œil.

Constatant que cette mesure au lieu de renforcer la valeur de la monnaie haïtienne et protéger les consommateurs, va de contraire à l’objectif pour lequel elle a été adoptée.

En effet, La population certes, n’a pas signée ce protocole mais il aurait dû être représentée dignement par le Ministre du Commerce ou tous autres organismes y préposés. Ce ministère, qui, au lieu de défendre l’intérêt collectif, a agi au détriment de la population.

Aujourd’hui, il est certains et visible que les produits et services ne sont pas rendus véritablement en gourde sur le marché. Au vu et au su de tout le monde, certains services dont la santé, les voyages, la location de maisons et de voitures etc., sont facturés en dollars américains. Pourtant, le transfert des devises étrangères sont livrés sur le territoire national en gourdes suivant les mesures prises par la BRH. Et la population est dans la course pour racheter et ou se faire procurer le dollars de plus en plus rare objet de spéculation par les Banques.

L’organisation de Défense des droits Humains JUSTICE ET SOLIDARITÉ-JS, dénonce le comportement complice et injuste de l’Etat de connivence avec le secteur mafieux, suspecté d’être le prédateur qui ne cherche que l’intérêt d’un petit groupe, l’oligarque, au lieu du plus grand nombre.

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A tel enseigne, les dernières mesures prises par les membres de ce Gouvernement ne vise qu’à renforcer et ou promouvoir le MONOPOLE dans le secteur financier (BANQUE) au mépris de l’article 250 de la constitution de 1987 amendée, interdisant toute forme de monopole.

Il faut souligner que même les coopératives sont en difficultés de recevoir le dollars de la BANQUE CENTRALE (BRH).

En outres, les petits marchands qui remplissent leurs tables du côté de PANAMA qui cherchaient de dollars pour leur tremplin ont subi l’effet de cette rareté car il n’y a que les Banques et leurs filiales qui reçoivent le dollar américain issus des transferts de la diaspora.

La JS a eu l’heureuse opportunité d’interviewer certains marchands de PANAMA, qui sont en majorité des femmes, ont dénoncé leurs galères de voyage vu que le dollar se fait on ne peut plus rare, car on peut acheter que cinquante (50 $) dollars à la Banque.

Devant cette impasse, imbroglio financier, les petits commerçants issus de la classe dite moyenne, n’auront pas le choix que d’acheter dans les grands magasins de Delmas et de Pétion-ville, propriétaire de la bourgeoisie oligarque, qui bénéficient de l’Etat des franchises.

Et pour le gros peuple, il ne peut qu’acheter pour revendre les bals de « pèpè » anciennement appelés Kennedy venant des Etats-Unis pour subvenir à leurs besoins et à leurs charges.

De tout cela, il faut noter la perception illégale du dollars cinquante (1.50 us) des transferts de la diaspora.

L’organisation JUSTICE ET SOLIDARITÉ-JS exige le retrait pure et simple du circulaire 114-2 ce, sans délai, qui vise la décapitalisation des marchands de PANAMA, des ouvriers, de la classe dite moyenne et de la masse populaire qui servent du dollar pour faire marcher leurs petites activités.

En somme, pareille décision aidera à stopper l’exercice du MONOPOLE en Haïti effectué en violation de l’article 250 de la CONSTITUTION HAÏTIENNE de1987, amendée et en vigueur.

Me Ebens EXANTUS, avocat, Directeur Exécutif. –

Me Wesly VILSAINT, Conseiller

Me Jean Phanor CAZE, Secrétaire, Responsable Programme. –

 

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