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James Boyard favorable à la déclaration d’Etat de siège en Haïti

Le Professeur James Boyard, détenteur d’un Master en Défense et Sécurité dans les Amériques et d’un Master en Défense et Sécurité Hémisphérique, affirme que le renforcement en ressources matérielles de la police nationale d’Haïti ne devrait pas être le premier élément de l’implémentation d’une réforme de la police aux fins de lutter contre les bandes armées, mais plutôt le relèvement psychologique des policiers. 

M. Boyard propose des solutions concrètes pour, à court terme, remobiliser l’institution policière : meilleur cadre de travail, rétablissement du leadership et de l’autorité, aides aux logements pour les policiers habitant dans des quartiers populaires. 

James Boyard va jusqu’à affirmer qu’il n’aurait pas recruter pendant un an :  » Chaque nouvelle promotion de recrus apporte son lot de problèmes. J’aurais pris du temps pour reconstruire avant de recruter.

« Il faut avant tout relever psychologique de nos policiers. Toute réforme dans cette institution devrait passer par cet imperium », a insisté le chercheur. 

Par ailleurs, dans un cadre plus large, James Boyard affirme : Décréter l’État de siège pour donner à la puissance publique les ressources nécessaires. Car, il faut rappeler que CET état de siège aurait assoupli les verrous de passation de marchés et de dépenses journalières de la PNH, mis en veille certaines libertés individuelles et mis sous contrôle certains aspects de la jouissance des droits de circuler, d’informer et de se divertir.

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Il analyse la montée du Banditisme en le liant aux réseaux financiers et politiques qui s’en ont servi depuis plus de trente ans.

D’autre part, James Boyard qui déclare avoir voulu mettre le pays en garde dès 2018 contre ce potentiel basculement vers un chaos en termes de sécurité, rejette toute idée d’amnistier les bandits. Une démarche contre-productive selon lui. Il critique aussi l’inefficacité des autorités de désarmement dont le « Cash for peace (de l’argent en échange de la paix et de l’abandon des armes par les bandits).

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