SOCIETE

Insécurité foncière : Dénonçant le nommé Juder Cajuste pour spoliation, le pasteur Marc Arthur Alcéro menace d’intenter une action en justice pour récupérer sa propriété privée

Le pasteur Marc Arthur Alcéro, victime de son état, dénonce le sieur Juder Cajuste, accusé d’accapareur qui aurait fait main mise sur sa propriété de 30 centièmes de carreaux, située à Caradeux (Commune de Tabarre). En vertu des documents légaux qu’il détient en sa possession, le pasteur-entrepreneur, chef d’entreprises, confirme avoir déjà entamé une action en justice au cours de laquelle un mandat d’arrêt avait été émis à l’encontre du présumé fraudeur, mais jusqu’ici non encore exécuté, compte tenu, selon lui, des ramifications qu’aurait l’accusé avec des membres influents du régime en place, face auquel le pasteur affiche son éternelle hostilité.                                               

Détenteur des titres de propriété depuis 2006, le pasteur Marc Arthur Alcéro, caressant ses projets de construction sur les trente-centièmes de carreaux qu’il s’est offerts depuis plus d’une quinzaine d’années, a buté sur un particulier revendiquant la possession du terrain, et l’invitant à vider les lieux.

Juder CAJUSTE qui semble jouir d’une réputation d’accapareur de terrains dans la zone de Tabarre, aurait même proféré des menaces à l’encontre du pasteur Alcéro, propriétaire dudit terrain mesurant 30 centièmes sur lequel le présumé accapareur a fait venir d’autres particuliers, en vue de légaliser son acte illégal, a-t-on appris.  

« Il est entré illégalement en possession du terrain, chassant le gardien que j’avais placé et détruisant les deux maisonnettes qui s’y trouvaient. Monsieur Cajuste a même proféré des menaces à mon endroit en vue de me forcer au désistement. Je ne me laisserai pas faire. Car je suis franchement du côté de la Loi », rage Marc Arthur Alcéro, au cours d’une intervention médiatique sur le dossier.

Depuis quelque temps, le problème foncier est bien réel en Haïti. Un peu partout à travers le pays, les gens sont entrés en litige pour récupérer soit des maisons volées ou des parcelles de terrain accaparées illégalement par des individus malintentionnés. La création de la brigade de lutte contre l’insécurité foncière (BRICIF) censée être là pour pallier définitivement au problème, semble sérieusement manquer des principaux moyens de sa politique. L’insécurité foncière demeure et tend à se renforcer davantage.

« Ces accapareurs de biens privés, incluant particulièrement maisons et terrains, sont ceux-là mêmes qui instrumentalisent l’insécurité, instaurant un climat de terreur à travers Haïti pour empêcher aux haïtiens honnêtes de rester dans leur pays et jouir sciemment de leurs biens », laisse entendre le pasteur Alcéro qui en veut pour exemple un cas récent d’un membre influent du régime PHTK, entrant illégalement en possession d’une maison privée à Belvil  et, indexant l’aval de la Direction Générale des Impôts (DGI) légalisant  son forfait.

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La dépossession illégale des citoyens et citoyennes de leurs biens, c’est la marque de fabrique du régime en place, selon Marc Arthur Alcéro. Une initiative plutôt honteuse que les barons du régime au pouvoir étendent à travers tout le pays pour s’emparer de belles maisons et de propriétés privées les mieux placées.

« Cette pratique de s’emparer en toute quiétude des biens d’autrui est devenue monnaie courante sous le régime en place où des zélés, encouragés par l’État, se croient capable de tout, violant même les droits de propriété aux passibles citoyens qui ont passé leur vie à travailler dur. Ce n’est pas normal que ceux qui sont placés au timon des affaires fassent autant de mal à une population. Ils sont voleurs et arrogants en même temps. Car ils sont protégés sous le règne de l’impunité », se révolte l’homme d’église, ajoutant que cette situation où l’impunité semble devenir Loi est plutôt éphémère et qu’Haïti transcendera cette image de jungle dans laquelle tout le monde fait ce que bon lui semble, jusqu’à ne plus vouloir respecter les biens d’autrui, tel que l’ont exigé les Lois de la Morale Publique, particulièrement.  

Les démarches du journal en ligne La Question News pour s’enquérir de la version de monsieur Cajuste des faits qui lui sont reprochés se sont jusqu’ici révélées vaines.

En attendant, le pasteur Alcéro menace donc d’intenter une action en justice contre le présumé fraudeur qui n’est pas à son premier coup, selon les dires. Divisant le terrain en trois parties qu’il aurait déjà vendues à des particuliers, monsieur Cajuste semble vouloir continuer dans son forfait en dépit d’une première sommation de la part du pasteur Alcéro qui, de son côté, n’entend aucunement lâcher prise.

« Nous n’avons pas peur et nous n’aurons jamais peur. Car nous sommes en mode « Légal » avec nos documents authentiques à l’appui », conclut le pasteur-entrepreneur qui dirige le groupe ALMA, plaidant en faveur d’une solution efficace et définitive au problème réel de l’insécurité foncière qui s’annonce comme la prochaine plus grave crise sociétale en Haïti.

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