SOCIETE

Haïti/Sécurité: Le Mouvement Point Final plaide en faveur d’une symbiose entre la PNH et FAD’H pour combattre les Gangs armés en Haïti.

Le niveau de l’insécurité actuellement en Haïti dépasse de loin la capacité de la PNH.
Présentement , le pays fait face à une guérilla urbaine avec des gangs lourdement armés.

Les dernières statistiques sur le nombre de gangs armés qui opèrent dans le pays se chiffre à environ 200 , parmi eux , près d’une centaine fonctionnent dans la région métropolitaine de Port-au-Prince à travers deux grosses fédérations de Gangs, G9 en Fanmi et alliés et G-pèp. D’autres fonctionnent en toute indépendance comme des bandes armées clandestines.

Actuellement , toute la région Métropolitaine de Port-au-Prince est assiégée par les Gangs armés. Du Nord au Sud , de l’Ouest à l’Est.
A l’entrée Sud de la Capitale, au niveau de Martissant, depuis juin 2021, les Gangs armés prennent en otage cette zone et chassent les résidents.

A l’entrée nord, au niveau de Canaan , les Gangs armés opèrent en toute quiétude et commettent des forfaits régulièrement contre les paisibles citoyens et contre les agents de l’ordre.

A l’Est , au niveau de Croix des bouquets et Ganthier, les gangs « 400 Mawozo » commandent la route binationale , Haïti et la République Dominicaine.

A l’Ouest de la Capitale, au niveau du Bicentenaire, les bandes du Chef de Gang Izo imposent une ségrégation dans la zone et opèrent comme des Caïds.

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Au niveau du bas Delmas et à Cité soleil, le baron du G-9 en Fanmi et alliés impose ses lois comme un roi de la jungle.

A Pétion Ville, les Gangs « kraze baryè » de Vitelhomme à Pernier et les Gangs de Timakak à la boule 12 sèment la terreur. Ils Tuent, pillent, kidnappent, violent et volent les riverains et les passants de la zone.

Dans certaines zones de province, la situation est aussi compliquée. Au niveau de l’Artibonite à Savien, Lascahobas, etc….

Chaque groupe de gangs possède entre 300 à 600 membres.

Donc, le pays fait face à une guérilla urbaine qui dépasse de loin , la capacité de la PNH .

En conséquence, le Mouvement Point Final demande une symbiose entre la PNH et FAD’H pour lutter contre les gangs armés dans le pays, puisque la constitution du 29 mars 1987 reconnait deux forces armées dans le pays, la Police nationale et les Forces armées d’Haïti.

Ulysse Jean Chenet
Coordonnateur national du Mouvement Point Final
(509) 4183 9811 / 4458 0309

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