ECONOMIE

Le marché de l’immobilier encore en crise, compte tenu de la hausse des prix des logements
 


La grave crise du marché de l’immobilier s’est en quelque sorte renforcée pendant la crise du Coronavirus, avec une hausse considérable des prix. Il est devenu très difficile pour les jeunes d’acheter une maison ou un appartement. Désormais, ils doivent également faire face à la hausse des taux d’intérêt.

La plus forte hausse de prix sur le marché de l’immobilier, rapporte Buisiness FM, a été enregistrée depuis 2007. Face à l’obligation et la nécessité de rester à la maison, de nombreuses familles ont cherché à s’offrir une nouvelle maison pendant cette période.

Encouragées bien évidemment par les faibles taux d’intérêt, des familles à investissent leurs économies dans des projets immobiliers.

La période des prêts immobiliers bon marché est maintenant terminée. La Banque centrale européenne (BCE) étant sur le point de relever son taux d’intérêt ce mois-ci.

La grande banque BNP Paribas s’inquiète donc de l’accessibilité financière de l’immobilier belge. Une étude montre qu’une maison en France est aussi inabordable qu’avant la crise financière.

On rapporte que juste avant la crise de 2008, une famille belge devait débourser en moyenne 28 % (du revenu net disponible) pour un prêt hypothécaire. Cela est considéré comme un record historique. Aujourd’hui, l’indice dit d’accessibilité oscille autour de 26 %, selon les derniers chiffres disponibles.

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La hausse des taux d’intérêt et des prix de l’immobilier n’est pas la seule à jouer des tours aux chasseurs de maisons. Les règles sont également de plus en plus strictes pour ceux qui cherchent à obtenir un prêt hypothécaire.

La Banque nationale de Belgique (BNB), par exemple, souhaite que les prêteurs tiennent compte de la durabilité d’une habitation lorsqu’ils accordent un prêt hypothécaire.

La BNB a aussi imposé des directives plus strictes en matière de quotas aux institutions financières en 2020. Par exemple, le régulateur souhaite que les prêteurs ne financent pas plus de 90 % du prix d’achat dans la majorité des cas, précise Buisiness AM.

Tous ces facteurs font que les jeunes en particulier ont des difficultés à acheter leur propre bien. L’enquête de BNP Paribas Fortis montre que seulement 15 % des personnes interrogées pensent pouvoir acheter facilement une maison, alors que ce chiffre était d’environ 50% pour les résidents qui ont acheté une propriété il y a dix ou même trois ans.

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