Haïti/Politique : Des haïtiens de la diaspora indignés face à la mauvaise gestion de l’équipe Tèt kale

Ce qui se passe actuellement dans le pays préoccupe des compatriotes de la diaspora qui ont répondu cette semaine aux questions de la rédaction de La Question News Ils dénoncent la malhonnêteté du Président de facto Jovenel Moïse qui, malgré son incapacité, disent-ils, continue de rester illégalement au pouvoir.

Pour Renand Lahens rien n’est possible avec l’équipe Tèt Kale. Le référendum tout comme les élections ne peuvent être réalisés avec ces hommes qui ne sont que des corrompus. Ces derniers ne parviendront pas à leur fin, estime le ressortissant qui souligne la nécessité qu’il y ait un gouvernement de Salut Public seul capable, selon M. Lahens, de sortir le pays de l’ornière. Il n’a pas manqué également de critiquer la gestion des $1,50 tirés sur les transferts de la diaspora mais qui, au fait, a-t-il indiqué, ne sert pas vraiment l’intérêt du peuple haïtien. 

De son côté, la réaction de Michel Théoma n’est pas différente. Il s’indigne du fait que Jovenel Moïse a décidé de se maintenir au pouvoir illégalement et pardessus tout veut doter le pays d’une nouvelle constitution. « C’est inacceptable », croit M. Théoma. Il reste convaincu que la mobilisation anti PHTK doit se poursuivre pour faire échec à l’équipe Tèt Kale. « Jovenel doit partir », déclare-t-il. Il faut, selon lui, porter plainte contre le locataire du palais national et ses acolytes qui ne font que dilapider les caisses de l’État maladroitement. 

La question du dollar cinquante soulève l’indignation du ressortissant qui, comme Renand Lahens croit que ce fond au lieu de contribuer à la scolarisation des enfants démunis finance des groupes armés qui sèment la terreur dans les quartiers populaires et défavorisés. 

Faut-il installer un gouvernement de salut publique pour redresser la barque du pays ? A cette question, Michel Théoma, s’est voulu prudent dans sa réponse. Il dit ne pas s’attendre à ce que le gouvernement de salut publique soit une forme de langage permettant à des carriéristes politiques de se renouveler au pouvoir.  Toutefois, il croit que seul un pouvoir populaire pourra corriger les dégâts orchestrés par le régime PHTK.