Justice

Haïti-Justice : Une dizaine de mineurs détenus quittent le CERMICOL de Delmas 33 grâce au BAJAPVU

À l »initiative du bureau d’assistance juridique aux personnes vulnérables (BAJAPVU) dont les démarches juridico-légales se sont révélées payantes, pas moins de onze (11) mineurs en conflits avec la loi , incarcérés au CERMICOL à Delmas 33, ont recouvré leur liberté. Certains de ces mineurs accusés, entre autres, de vol de fenêtre, de larcin, de troubles à l’ordre public, auraient déjà purgé leurs peines, à en croire le responsable de l’organisation, Me Kerry Semervil, intervenant au micro de La Question News.

Tous des mineurs ayant entre 14 et 17 ans, ils sont au nombre de onze à avoir été écroués au centre de réinsertion des mineurs en conflits avec la Loi (CERMICOL), à Delmas 33.

Dans le cadre de sa mission de prise en charge des gens à faibles moyens, le BAJAPVU qui se propose de lutter contre la détention préventive prolongée dans les centres d’incarcération du pays, a pu, arguments juridiques à l’appui, convaincre les responsables du CERMICOL afin d’obtenir leur libération.

Il s’agit surtout de ceux dont les chefs d’accusation n’ont rien à voir avec le grand banditisme qui gangrène le pays, mais accusés de simples délits, selon les explications fournies par les responsables de cette structure juridique dont les démarches ont fait fi des infractions plutôt majeures.

Parallèlement, l’intervention des responsables du BAJAPVU au CERMICOL a donc permis aux hommes.de Loi de faire le constat d’une institution qui semble passer un peu à côté de sa mission initiale, compte tenu bien entendu des conditions dans lesquelles évoluent les mineurs en détention.

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«Ç’aurait dû être un centre de rééducation pour les enfants qui, plus tard, auront besoin d’être réinsérés dans la société. Mais notre constat est bien different», nous dit Me Abner Coeurcimus, membre du BAJAPVU.

Lancé officiellement en Mai dernier, le bureau d’assistance juridique aux personnes vulnérables (BAJAPVU), se présentant comme la voix des sans voix, se veut une organisation agissant à but non lucratif au bénéfice des gens à très faibles moyens, évoluant dans les quartiers vulnérables du pays.

Dans le cadre de sa mission, le BAJAPVU se propose de:

Lutter vaillamment contre la détention préventive prolongée, pour décongestionner les prisons à travers le pays;
Combattre les diverses formes de violences faites aux femmes et aux filles;
Assurer la protection des droits de l’enfant à travers le pays.

En si peu de temps, les tenants de cette jeune organisation se réjouissent du travail réalisé sur le plan juridique et se propose de se renforcer davantage, en vue de satisfaire cette couche de la population haïtienne à l’échelle nationale.

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