Justice

Haïti/Crise : L’organisation Justice et Solidarité ne ménage plus ses critiques envers les autorités et l’internationale, appel à un sursaut collectif

Dans un communiqué publié le lundi 5 Juillet 2021, cette structure de défense des droits humains a exprimé ses vives préoccupations face à la dégradation de la situation sécuritaire du pays. Les responsables de l’organisation imputent toute la responsabilité à l’équipe en place qui, selon eux, entretiennent les bandits qui sèment la terreur dans le pays. Ils se montrent également très critique envers la communauté internationale qui, disent-ils, supportent un pouvoir qui est de mèche avec des bandits notoires.

L’organisation de la société civile de Droits Humains œuvrant dans la défense des droits des libertés individuelles, Justice et solidarité-(JS)  S’inquiète  de la situation in sécuritaire qui bat son plein dans les coins et  recoins du pays déstabilisant/anéantissant à petit feu tous les systèmes de fonctionnement du pays notamment les institutions régaliennes et Républicaines En effet, l’organisation Justice et Solidarité-JS, rappel à l’organisation hémisphérique notamment L’OEA, les Nations-Unies, ainsi que les pays dit amis d’Haïti supportant, le dictateur au pouvoir qu’il y a eu une vraie entente entre les actuels représentants de fait de L’Etat  et les gangs armés qui sèment la terreur dans le pays et perpétuent des massacres dans les quartiers populaires, ceux qui plongent le peuple haïtien dans un désarroi sans précédent qui aggravent davantage la situation sécuritaire, sanitaires et politique du pays.

Fort de cette situation révoltante, et ignoble, l’organisation JUSTICE ET SOLIDARITÉ-JS constate le déplacement involontaire, forcé de plus de sept cent (700) famille, membres de la population locale de Martissant, de Bolosse, de Grand ravine, refugiés dans leur propre pays en vue de se mettre à l’abri et à la terreur des gangs armés. Ces familles sont logées dans des conditions infrahumaines ce, en dehors de toutes règles sanitaires dans un monde où le covid19 fait rage.

Cet état de fait est une grave violation de Droits et aux valeurs de HCR que l’Etat via les forces de l’ordre ne peut jusqu’à date rétablir.

De surcroit, le FAES qui assure un plat chaud à quelques membres de ces réfugiés internes a pris l’inhumain plaisir d’afficher à des fins propagandistes des autorités l’image de ces marginalisés sur les réseaux sociaux. Encore une autre grave violation de Droits Humains.

Parallèlement, l’organisation JUSTICE ET SOLIDARITÉ-JS, assiste à une recrudescence/résurgence des actes de barbares de kidnapping dans la zone métropolitaine, soit un total de quatre-vingt-treize (93) pour le mois d’Avril-Mai-Juin et dénonce énergiquement les fortes sommes de rançons que les personnes enlevées ne peuvent pas compter.

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Tout ceci, à la barbe, au nez et sous les yeux impuissants de la police Nationale d’Haïti.

Et voilà une nuit sombre, celle 30/06/2021 où des exécutions sommaires et en série ont eu lieu dans les quartiers de Christ-Roi et Delmas 32 où une vingtaine de citoyens a été fusillé dont la militante politique très connue sous le nom de Marie Antoinette DUCLAIRE et Diego CHARLES, ce dernier, une jeune figure de la presse haïtienne.

Le spectre sinistre du mal est à son comble. Le pays reste sous le choc, on dirait qu’on est au temps des Duvalier où les tontons makout, les sbires du pouvoir exécutent les gens au grand péché de leur engagement et conviction politique, arpentent les massacres l’un plus cruels que les autres à l’instar de l’écrivain, l’homme politique, Jacques Stephen Alexis, tué pour son opinion politique.

Par ailleurs, Justice et solidarité-JS constate avec amertume la fermeture du Palais de Justice de Port-au-Prince, pour des raisons de sécurité alors que la police continue dans sa quête et mission forcée de procéder à l’arrestation des gens. Ce qui porte la population carcérale entre 80 et 90 % de détention préventive Prolongée.

L’organisation assiste à un silence total sur les assises criminelles qui auraient dû organiser en vue de désengorger les prisons. Au fait, en 5 ans, Justice et solidarité-JS peut compter au bout des droits les nombres d’assises criminelles tenues dans la juridiction de Port-au-Prince.

Aussi, l’organisation JUSTICE ET SOLIDRITÉ-JS, dénonce la rareté répétée de carburant, produit transversal et sensible. Ce qui a ralenti totalement le transport en commun, paralysant, les services des hôpitaux en ce temps de covid19,,fait monter les prix  aggravé la situation des petites bourses de la classe moyenne  et surtout ceux-là de la paysannerie haïtienne, plongé le pays dans un blackout total alors que le président de facto  claironnait au cours de son mandat qui finit le 7 Février 2021, le courant 24/24.Ce dernier a fait augmenter la criminalité dans les arrière du pays  des cas de covid19,pillage,kidnapping…

En somme, il appartient au peuple haïtien en guise de recommandations de l’organisation JUSTICE ET SOLIDARITE-JS, de faire un sursaut collectif pour sauver ce pays, disons La PREMIÈRE REPUBLIQUE NOIRE INDÉPENDANTE.JUSTICE ET SOLIDARITÉ-JS. Termine pour dire qu’: aucun sacrifice n’est trop grand pour sauver ce pays.

Me Ebens O. EXANTUS, avocat                        

 Me Jean Phanor CAZE

 Directeur Exécutif 

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