Dossier trafic d’armes impliquant l’Église épiscopale d’Haïti : Lindor Remy et Flancklin Batista frappés d’un mandat international
Encore des rebondissements dans le dossier relatif à la découverte de plusieurs containeurs au sein desquels des armes et des munitions étaient cachées pour le compte de l’Eglise Episcopale d’Haïti. Le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Maître Jacques Lafontant a instruit la police internationale (INTERPOL) de procédé à l’arrestation des nommes Lindor Remy et Francklin Batista, considérés comme des suspects clés dans cette affaire.
Ce dossier fait jaser plus d’un dans la république du fait qu’il implique une institution dite morale dans la société haïtienne. Pour d’autres, ce n’est la voile qui est tombée puisque les pratiques de corruption étaient déjà intégrées au sein de la communauté religieuse qui utilisaient la franchise pour faire passer des matériels destinés à la vente ou à alimenter le climat d’insécurité dans le pays. L’on se rappelle bien que cette même affaire de franchise avait été à la base de grogne entre un ancien président et des leaders religieux lorsque ce dernier avait pris la décision de la couper.
Ainsi, la découverte d’une quantité importante d’armes et de munitions dans des conteneurs appartenant à la communauté de l’Eglise Episcopale d’Haïti renforce davantage le doute de certains sur la moralité des leaders religieux. D’ailleurs, suite à l’arrestation de Madame Gina J. L. Rolls, le vendredi 15 Juillet dernier, deux autres hauts placés dans la hiérarchie de l’EEH sont frappes d’un mandat international émis par le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Maitre Jacques Lafontant. Il s’agit des nommés Lindor Remy et Francklin Batista, pour leur implication présumée dans le trafic d’armes en Haïti.
La Police Internationale est instruit de procédé à l’arrestation de ces individus ou qu’ils se trouvent dans le monde et de les remettre autorités judiciaires haïtiennes.
