POLITIQUE

19 ans après le coup d’état de 2004, Fanmi Lavalas réaffirme son attachement aux règles démocratiques

Le 28 février 2023 a marqué le 19ème anniversaire du coup d’état sanglant de 2004 contre l’ex Président Jean-Bertrand Aristide au pouvoir. En cette occasion, le parti Fanmi Lavalas retourne sur cette date et réaffirme son attachement à la démocratie. Le parti en profite pour souligner que les grands problèmes de l’heure ne peuvent être résolus que par un large consensus.

A la veille de la commémoration du 19ème anniversaire du coup d’état sanglant de 2004 dont nous vivons encore aujourd’hui les conséquences néfastes, Fanmi Lavalas constate la dégradation accélérée de la
situation générale du pays.

La persistance de ce système d’exclusion, d’injustice sociale, de corruption, d’impunité et d’insécurité, alimentant la misère dramatique de toute une population, est au cœur de la problématique qui gangrène depuis des décennies les perspectives de développement et de progrès pour notre pays, culminant aujourd’hui dans cette situation infernale. Malgré les différentes interventions étrangères que Haïti a connues au cours de ces 30 dernières années, les problèmes sociaux, économiques et politiques du pays continuent à s’aggraver.

Fanmi Lavalas saisit cette occasion pour réitérer les points forts de notre position pour une solution haïtienne à cette crise qui ravage le pays. Fanmi Lavalas croit fermement qu’aucun secteur, aucun groupe, ne peut prétendre à lui seul avoir la solution aux problèmes d’Haïti. La solution devra être, à la fois haïtienne et collective.

La problématique de l’insécurité qui préoccupe les Haïtiens, de toutes les couches sociales, et de tous les horizons politiques, pourrait être le dénominateur commun, le point de départ d’un dialogue qui permettrait de dégager un consensus large et solide sur des pistes pour des actions immédiates, et une orientation pour le long terme. La participation de la population est essentielle à toute recherche de solution face à l’insécurité.

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La mise en commun des idées de toutes les forces vives du pays sur la problématique de l’insécurité pourra ouvrir la voie à des réflexions et à la recherche de solutions durables sur d’autres problématiques telles que la gouvernance, l’insécurité alimentaire, l’accès aux services de base, la création d’emplois, la lutte contre la corruption et l’impunité.

La déconnexion totale entre la gouvernance actuelle et les revendications de la population est manifeste. Tout projet de transition viable, pour produire des résultats durables, doit être décidé collectivement et mené par une équipe crédible ayant la confiance de la population. A cette transition devront activement participer des ressources humaines de la diaspora, aux côtés des ressources locales, afin qu’ensemble, un projet de société soit élaboré pour les 25 prochaines années par les Haïtiens/Haïtiennes pour Haïti.

La sécurité est essentielle et un préalable incontournable pour aller aux élections et reprendre le chemin de
la démocratie. La commémoration de ce 19ème anniversaire du coup d’état de 2004 devrait être mise à profit comme une opportunité pour une prise de conscience collective des vrais problèmes de notre pays, et un engagement renouvelé à nous atteler ensemble à la mobilisation de nos indéniables atouts collectifs, pour la construction d’une Haïti Juste, Participative, Solidaire et Prospère, digne des racines historiques de
notre peuple.

Nous devons accorder nos violons ! Antann pou n antann nou nan « L’Union fait la force. »

(En hommage aux victimes du coup d’état du 29 février 2004)

La Question News

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