POLITIQUE

Drame à Grand-Gosier: Kerby Lindor condamne, dénonce, fixe les responsabilités et recommande

Dans la commune de Grand-Gosier, des habitants ont été témoins de deux cas d’homicide, le jeudi 16 Mars 2023. Il s’agit d’une jeune fille tuée après avoir été violée. Ensuite, des membres de la population en colère se sont fait justice. Un acte que dénonce, Kerby Lindor, un citoyen engagé qui en profite pour critiquer les autorités.

Le drame s’est produit dans le.quartier de « Simityè=cimetière en français » situé dans la section communale Colline-des-Chaines Bodarie, commune de Grand-Gosier. Une jeune femme s’est fait violée puis tuée par son prédateur qui, à son tour, a été exécuté par des membres de la population en colère. Le jeune citoyen engagé Kerby Lindor dénonce de telles actions qu’il qualifie de barbare.

La justice populaire, fait-il remarquer, ne devrait pas être de mise. Toutefois, il reconnaît que si la situation a pris une telle ampleur, les autorités centrales ont leur part de responsabilité puisque, dit-il, la commune est livrée à elle-même. Le juge de paix, très avancé en âge et maladif ne siège pas depuis plus d’un an, le greffier est décédé ajouté sur le fait que l’État, depuis plusieurs années ne paie pas le loyer pour le tribunal de paix. Donc, la justice dans la commune de Grand-Gosier est sans domicile fixe, s’il faut se fier aux propos du jeune leader communautaire.

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Sur le plan sécuritaire, la présence policière est presqu’insignifiante avec seulement 4 policiers pour une population qui, selon les derniers recensements de l’Institut Haïtien de Statistiques et d’Informatique (IHSI), rapportés par K. Lindor est estimé à environ 19 mille habitants.

Bref, la situation est lamentable, se plaint le citoyen engagé également membre de la structure baptisée « KORE’N ». Kerby Lindor recommande la nomination de nouveaux juges suppléants et titulaires au tribunal de paix. Il réclame la mise en place d’un sous-commissariat et l’augmentation de l’effectif des policiers dans la commune de Grand-Gosier afin, dit-il, d’éviter que la population se fasse elle-même justice.

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