POLITIQUE

19 ans depuis le départ forcé de l’ancien Président Aristide du pouvoir, les lavalassiens se souviennent encore

A l’initiative de de la plateforme 2004 regroupant l’ensemble des organisations populaires proches de l’organisation politique Fanmi Lavalas, s’est tenue, ce 28 février 2023, une journée de vives réflexions pour marquer les 19 ans du départ forcé (Kidnapping) du Président Jean-Bertrand Aristide du pouvoir, le 29 février 2004. Cette journée a été marquée par une conférence-débats autour de la situation sociopolitique, caractérisé notamment par le climat d’insécurité généralisée sévissant à travers le pays, a constaté le media en ligne La Question News.

En guise de commémoration, les lavalassiens ont voulu, dans le contexte de cette journée, jeter un regard rétrospectif sur le coup d’état-kidnapping du 29 février 2004 qui avait, selon plus d’un, boycotté le rêve de la majorité des haïtiens qui, aujourd’hui encore ne savent plus à quel saint se vouer pour continuer d’exister dans leur propre territoire.

« Le 29 février 2004, les ennemis du peuple haïtien ont concocté un coup d’état-kidnapping contre le Président Aristide pour mieux engloutir les rêves qu’il avait toujours caressés pour les plus faibles en particulier et pour le pays d’une manière générale », a fait savoir Bethy Marcellus, coordonnatrice de la plateforme 2004 regroupant l’ensemble des organisations populaires proches de Fanmi Lavalas. La militante se dit convaincue que le pays serait longtemps sur les rails du développement si le Président Aristide n’avait pas été l’objet de ces deux coups d’état sanglants, notamment celui du 29 février 2004.

 Pour Daniel Fleurival, représentant des militants du grand nord, le Président Aristide n’avait jamais encouragé des pratiques visant déstabiliser le pays comme le font, a-t-il dit, les représentants du régime au pouvoir depuis plus de dix ans. « Les tenants de ces discours n’ont qu’à faire la comparaison sur le plan sécuritaire sous le règne du Président Aristide et aujourd’hui.

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Même son de cloche du côté du docteur Frantz Large pour qui l’insécurité avait déjà commencée avec les macoutes bien avant l’’arrivée de Fanmi Lavalas au pouvoir. Le militant avisé en veut pour preuve le massacre des électeurs de la ruelle vaillant en 1987. Pour lui Haïti ne renaitra de ses cendres et ne se remettra debout qu’avec des dirigeants conscients, sérieux, dotés de colonne vertébrale, pour fêter dignement les 250 ans de l’indépendance nationale.

Le 29 février 2004, le Président Jean-Bertrand Aristide a été contraint de quitter le pouvoir sous la pression des forces multinationales et de la frange macouto-bourgeoise de la société civile. 19 ans après, le pays ne cesse de plonger dans la misère abjecte et dans l’insécurité.

19 ans après les partisans de Jean-Bertrand Aristide se demandent encore par où est passé le fameux contrat social d’André Apaid et consorts promettant de bien meilleures conditions de vie au peuple haïtien.

« Ceux qui ne juraient que par le départ du président Aristide en 2004 sont aussi en face de la réalité aujourd’hui où la population a du mal à se nourrir et à vaquer librement dans ses activités. Ce n’était pas cela le rêve du Président Aristide pour le pays », a laissé entendre un militant politique de Fanmi Lavalas critiquant les méfaits du régime en place pour en finir avec le pays.  

Plusieurs centaines de militants se réclamant proches de l’’Organisation Politique Fanmi Lavalas ont pris part a cette journée de réflexions déroulée dans l’enceinte du Parc Midoré, à Delmas 33.

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